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INTERVIEW

Vincent Niclo en interview

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S’il était accompagné cet été à Cannes de Patrick Bruel, Patrick Fiori et de 1000 Choristes pour nous offrir un concert d’exception, c’est seul que Vincent Niclo reprend la route en cette rentrée pour retrouver un public majoritairement féminin certes, mais de plus en plus éclectique grâce à ses diverses aventures musicales… Regardant dans le rétroviseur les cinq dernières et intenses années passées, le ténor a en effet décidé, pour cette tournée, non pas de créer un concert autour de son dernier album 5.O mais de mettre sur pied un spectacle raffiné qui raconterait la richesse et la variété d’un parcours qui a conduit quelqu’un comme Pascal Obispo à avoir envie de travailler avec lui…


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À Sanary sur Mer le 20 octobre 2017
À Cannes le 21 octobre 2017

 


« Ce qui me passionne le plus, c’est d’explorer de nouvelles choses… »


Morgane Las Dit Peisson : Cet été on t’a vu à Cannes pour les 1000 Choristes, en compagnie de Patrick Bruel et Patrick Fiori…

Vincent Niclo : J’ai adoré ces deux soirées de concert avec les 1000 Choristes ! Déjà parce que même si on se connaissait un peu avec les deux Patrick (rires), on n’avait jamais vraiment eu l’occasion de travailler ensemble et j’ai découvert deux personnages réellement adorables et super cool mais aussi parce que chanter dans ces conditions, avec mille choristes et un symphonique, c’est tellement rare que ça ne se refuse pas ! Pour être honnête, c’est exactement le genre de schéma que j’adore et si je fais de la musique, c’est en grande partie pour pouvoir vivre des expériences grandioses et épiques comme celle-ci… Dans un tel cadre, je suis porté et ça devient un véritable voyage alors qu’il ne s’agit que de mes propres morceaux…

On va te retrouver seul en tournée avec, entre autres, ton dernier album 5.O sorti il y a un an…

Je me rappelle que quand on en avait parlé, c’était avant qu’il ne sorte et depuis, j’ai eu la chance qu’il rencontre le public… Je crois même que l’accueil qu’il a reçu a dépassé toutes mes attentes puisqu’avec un répertoire aussi pop, j’avais la sensation de prendre quelques risques… Mais quand Pascal Obispo te propose de réaliser tout ton album, premièrement tu dis oui et deuxièmement, tu lui fais confiance ! (rires) Il a travaillé avec les plus grands comme Johnny Hallyday, Zazie ou encore Florent Pagny alors rien que le fait qu’il ait eu envie de collaborer avec moi était déjà un incroyable cadeau ! J’ai énormément aimé la personne et le travail à ses côtés alors voir qu’en plus les gens ont adhéré, ça me comble de joie.

Sur scène, ces chansons seront présentes et accompagnées…

Il y aura évidemment des morceaux de 5.O mais aussi tous ceux qui ont jalonné ces cinq dernières années… Je reviens en musique, dans ce spectacle, sur tout ce qu’il s’est passé pour moi depuis Opéra Rouge et donc entre autres l’album hommage à Luis Mariano mais aussi des chansons de Ce que je suis, Romantique ou de mon album anglais… C’est également un clin d’oeil à tous ces artistes merveilleux – comme Céline Dion et Michel Legrand – avec lesquels j’ai eu le privilège de pouvoir échanger. C’est une histoire que je raconte – la mienne -, une histoire qui, grâce à la confiance du public, m’a amené à vivre des expériences riches et variées…

En cinq ans tu ne t’es jamais arrêté sans pour autant de répéter…

Oui il y a eu La Belle et la Bête, Les Parapluies de Cherbourg, Les Choeurs de l’Armée Rouge, Forever Gentlemen, mes albums, une tournée avec Michel Legrand et un big band, une collaboration avec Placido Domingo… Je crois que ce qui me passionne le plus, c’est d’explorer de nouvelles choses et de m’enrichir musicalement. En tant qu’artiste, il est primordial à mes yeux de ne pas rester où tout est sécurisé mais d’aller sur un terrain où je ne suis pas forcément à l’aise car c’est ça qui me nourrit. Mon prochain projet d’album sera d’ailleurs une fois de plus très différent de 5.O ou des précédents… Égoïstement j’ai besoin de ça, j’ai envie de ça !

C’est parce que c’est naturel et sincère de ta part que le public te suit dans chacun de tes projets…

J’ai une chance dingue que le public mais aussi les personnes qui travaillent à mes côtés me soutiennent dans chacune de mes expériences, de mes pulsions et de mes envies, surtout à une période où le marché de la musique est plutôt sinistré. Tous mes projets sont différents les uns des autres mais j’ai la sensation qu’ils parlent aux gens tout simplement parce qu’ils sont faits avec une grande sincérité.

Une sincérité que l’on retrouve dans le titre Qu’on me regarderait

C’est vrai qu’on parle toujours de mon physique alors que quand j’étais jeune, il était plutôt désagréable. À l’école, j’étais réellement le vilain petit canard qu’on appelait « Bouboule » et qui n’intéressait personne jusqu’au jour où j’ai changé d’apparence… Ce jour là, on a commencé à me regarder autant pour l’extérieur que pour l’intérieur bien qu’au fond de moi, j’étais toujours le même… Cette chanson me tient à coeur car elle rappelle que ce qui compte n’est pas la façade mais la personne que l’on est au plus profond de soi…

© Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson • Photo Arthur Delloye

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