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Un week-end au pays de Pagnol, entre Cuges-les-Pins, Gémenos et Aubagne

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Escapade au pays de Pagnol

tourisme / visites / découvertes / Région Sud / Bouches-du-Rhône / Sainte-Baume

 


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Sommet du Garlaban  © Office de Tourisme Aubagne Photo DR- JP Vallorani

 

3 villes, 1 escapade

Cuges-les-Pins, Gémenos et Aubagne : Entre nature, aventure et culture

Partons en escapade dans les Bouches-du-Rhône, en Région Sud, et plus précisément au sud-est du département afin d’y découvrir trois communes. Si on les a choisies, c’est qu’elles valent le détour, tant pour y faire un stop que pour y dîner, y dormir, s’y amuser, y faire ses emplettes, sortir, s’y cultiver ou, tout simplement, pour y admirer la nature et en prendre plein les mirettes !

Dans un premier temps, nous irons à Cuges-les-Pins (6200 habitants), qui possède pour le « côté nature » une safranière en agriculture biologique – La ferme du lézard vert -, une fauconnerie – Les Aigles de la Sainte Baume – et, pour le « côté divertissement », le plus grand parc d’attractions du sud de la France qui attire chaque année plus de 400 000 visiteurs : Ok Corral évidemment et son univers tout droit inspiré du Far West !

Puis nous nous rendrons à Gémenos (7000 âmes), – qui fait partie, comme 28 autres communes, du Parc Naturel régional de la Sainte Baume – pour y découvrir le Parc de Saint-Pons qui regorge de balades diverses, qui abrite de nombreuses essences d’arbres et où coule le torrent Le Fauge. Nous irons ensuite à l’Hôtel Le Provence, point de chute idéal pour visiter la région.

Enfin, Aubagne – la plus à l’ouest des trois – qui compte quant à elle pas moins de 47 000 habitants et qui est intégrée, tout comme Cuges-les-Pins, à la communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Étoile. Petite étape au Restaurant Suzanne – qui mérite vraiment d’y faire une pause gustative – avant de se rendre à la Bastide Beaudinard où passer la nuit et bien sûr, direction le Village des Santons en Provence. Comme il serait impensable de visiter Aubagne sans évoquer Marcel Pagnol, nous ferons également un tour par la maison où il vit le jour et par le musée Le Petit Monde de Marcel Pagnol qui retrace, à l’aide des fameux santons, sa vie et son œuvre.

À noter que la Région Sud célèbrera cette figure provençale inoubliable jusqu’en 2026 à travers son dispositif « Une année, un auteur ». En effet, si 2024 commémore les 50 ans de sa disparition, 2025 rendra hommage aux 130 ans qui nous séparent de sa naissance et 2026 sera l’occasion d’inaugurer le futur Musée Marcel Pagnol, à Allauch !

 

Cuges-les-Pins  © Office de Tourisme Aubagne Photo DR- JP Vallorani

 

Cuges-les-Pins

Encerclée par la montagne, la plaine de Cuges-les-Pins, ( le plus grand poljé de France) regorge de vestiges des temps anciens à découvrir lors de balades au gré des chemins. Le village, dont les collines avoisinantes ont été choisies pour tourner des scènes des films Jean de Florette et Manon des Sources, possède ce charme d’antan avec son église qui abrite un fragment de relique de Saint-Antoine, sa chapelle Saint-Antoine à la vue imprenable, ses fontaines et oratoires, sa tour de l’horloge ou encore son aire de foulage pavée.

Autrefois, la commune s’était lancée – dès le XVIIIème – dans la culture de la câpre, qui fut jusqu’à la Première Guerre Mondiale une activité essentielle et rentable pour le village. L’extraction de la poix était néanmoins l’activité principale et la plus lucrative pour Cuges-les-Pins entre le XVIe et le XXe siècle. La sériciculture fit également partie des cultures produites, avec celle des cades et du romarin. Pourtant, aujourd’hui c’est le safran qui fait la renommée de Cuges. Mais en réalité, la production du crocus sativus (qui donne le safran) n’est pas nouvelle sur ces plaines provençales. En effet, elle faisait déjà partie du paysage agricole aux XIVe et XVème siècles et aux XIXe et XXe siècles.

 

Safran

 

La ferme du lézard vert : Là où le safran est roi

Octobre, étant le mois de la récolte du safran (puisque cette jolie plante aromatique aux stigmates si précieux fleurit, contrairement à la plupart des autres fleurs, à l’automne) c’est le moment idéal pour en parler ! Lieu idéal pour la culture exigeante de cette plante aux fleurs qui donne l’épice couramment nommée « l’or rouge » (le safran est ainsi appelé, en référence à sa rareté et donc à son prix au gramme), Cuges-les-Pins abrite sur ses « terres à vignes » la safranière bio d’Anne et Alain Jeanjean. Établis là depuis dans le respect des lieux et de la nature environnante, les paysans ont décidé de travailler la terre de la façon la plus respectueuse : en s’aidant des animaux. Ainsi le labour est effectué par une mule et un cheval, qui, se délestant au passage de leur crottin, permet à la terre de s’enrichir et de donner tous les nutriments nécessaires à la production d’un safran de qualité. Chez eux, il est possible de visiter la safranière (avec même une initiation à la cueillette le dernier week-end du mois d’octobre), et bien heureusement, d’acheter du safran en stigmates, des « délices safranés » (confit d’oignon safrané, gelée de vin safrané bio, abricot safran bio…), mais également des bulbes certifiés bio, des sirops, des plantes sèches aromatiques & des tisanes et même du savon de Marseille à l’huile d’olive et au safran de Cuges !

La ferme du lézard vert

 

Les Aigles de la Sainte Baume / Cuges-les-Pins

 

Les Aigles de la Sainte Baume : Visite d’une fauconnerie

Avec ses 15 volières ouvertes au public, la fauconnerie Les Aigles de la Sainte Baume est un lieu à part où l’on va à la rencontre des rapaces et des fauconniers. Ces incroyables oiseaux – certains très intelligents (tels le Pyguargue à tête blanche et la chouette Effraie), majestueux (le Grand Duc d’Europe), fins chasseurs (la buse de Harris ), diurnes (le Faucon Crécerelle), venant d’Amérique du nord (la Buse à queue rousse ; la Buse rouilleuse ) ou du sud ( comme le Caracara Huppé) – sont nombreux à être hébergés dans cet espace qui ne leur veut que du bien ! Car c’est précisément le but d’une fauconnerie : faire en sorte que les espèces menacées soient protégées, par le biais de l’élevage et de la reproduction des rapaces. Également par la sensibilisation du public (souvent jeune) qui se régale à évoluer dans cet espace dédié à ces gros oiseaux et qui rapidement comprend à quel point ces espèces sont nécessaires à la biodiversité et à nos campagnes.

Il est possible de se contenter de parcourir les enclos, mais il est aussi possible de réserver un accueil plus privilégié lors d’une initiation, durant laquelle, avec les professionnels, vous pourrez faire un baptême de fauconniers tous les week-ends de 10h à 13h ( à partir de 10 ans et sur réservation)

La fauconnerie Les Aigles de la Sainte-Baume

  • Quartier de la Messuguière / Cuges-les-Pins (parking du parc d’attractions OK Corral) / 06 50 37 68 62 / site

 

OK Corral / Cuges-les-Pins

 

OK Corral : Halloween façon western

Dès l’entrée, on se croirait dans le grand Ouest américain il y a 150 ans, avec les constructions en bois, les sculptures d’ours bruns, les charrettes et les tipis qui ornent l’immense parc OK Corral situé à Cuges-les-Pins.

Connu pour être le plus grand parc d’attractions du sud de la France, il a pour particularité d’être sur la thématique du Far West avec ses Indiens et ses cowboys, ses saloons et ses chevaux Appaloosa, ses figurantes aux longues jupes en tiretaine et corsages brodés, les hommes arborant eux, jeans au gros ceinturon, Stetson vissé au crâne et revolver à la main !

Après seulement quelques instants passés dans ce lieu dédié à l’amusement, on pourrait presque ne pas être surpris de voir Charles Ingalls – le papa dans la Sitcom La petite Maison dans la Prairie – à côté d’une diligence, tant la scénographie du lieu et les costumes ont été soigneusement conçus.

Les animations ont elles été pensées pour que la famille toute entière puisse profiter pleinement de la visite, avec des manèges pour les enfants de moins de 1m et d’autres plus vertigineux, et des spectacles où Indiens et cowboys se livrent des bagarres acharnées sous l’œil méfiant du shérif prêt à dégainer son colt.

Le Parc, ouvert toute l’année, possède quelques moments phares parmi lesquels Halloween a une place de choix. En effet, tout au long du mois d’octobre, dans l’attente du ‘vrai’ jour de la fête américaine, si prisée des plus jeunes, des animations et spectacles sur cette thématique donnent des frissons aux visiteurs. Les citrouilles prennent place aux côtés des figurants grimés pour célébrer la fête des Saints et pour aussi faire un peu peur à la clientèle !

Trois attractions, adaptées aux diverses sensibilités seront à l’honneur : La maison de Casper, Le Passage vers l’Enfer et Les Méandres du Docteur Lozano et le show Halloween, spectacle d’une heure à ne pas manquer, laissera des souvenirs impérissables à tous les fans de chair de poule !

OK Corral

  • DN8 Rue Nationale / Cuges-les-Pins / 04 42 73 80 05 / site
  • 35,50€ plein tarif / 31,50€ enfants de moins d’1m30 (chaussés), les séniors de plus de 65 ans, les étudiants post-bac et les personnes en situation de handicap munies de carte / gratuit pour les enfants de moins d’1m (chaussés)

 

Parc de Saint-Pons

 

Gémenos et son Parc de Saint-Pons : Les sens en éveil

Visite visuelle et sonore autant qu’olfactive, les 1300 hectares du Parc Départemental de Saint-Pons à Gémenos met les sens en éveil et ouvre de nombreuses possibilités de balades aux marcheurs qui s’y aventurent. Visite visuelle donc, avec toutes ses teintes de verts que les lichens, lierres et feuillages des nombreuses essences d’arbre présentes offrent au promeneur. On retrouve une quantité impressionnante de différentes variétés d’arbres qui font l’objet d’un méticuleux suivi par les gardes forestiers présents tout au long de l’année pour veiller à ce patrimoine naturel unique. Le rouge est également présent avec la Hidelbrandia rivularis, une algue prospérant dans le lit du Fauge la rivière qui serpente dans le parc. Cette algue, qui a la particularité d’être rouge, alimente la légende de Blanche de Simiane, qui dit que ce pourpre serait le sang de cette jeune none, resté depuis au fond de l’eau après qu’elle se soit jetée dans le torrent pour échapper aux avances d’un chevalier.

Visite visuelle toujours avec la présence de la faune locale. Il n’est en effet pas impossible de croiser à la tombée de la nuit le joli muscardin à la recherche de branchages pour confectionner son nid ; d’apercevoir un chevreuil majestueux broutant de jeunes pousses dans une clairière ; d’assister au passage d’une famille de sangliers ; de tomber sur un renard, un blaireau ; ou de voir l’une des nombreuses espèces d’oiseaux comme l’Aigle de Bonelli dont la population est en grand danger, car menacée d’extinction.

Visite sonore aussi, car où que l’on aille ou presque il y a toujours le clapotis de l’eau. En effet, le parc est traversé par le torrent Le Fauge, qui prend sa source à Nans-les-Pins et qui – même en plein cœur de l’été – ne se tarit jamais ! Il alimente des cascades et de jolis petits canaux qui autrefois permettaient aux moniales de bénéficier de l’eau au sein même de leur abbaye cistercienne, puis, trois siècles plus tard (durant le 16è), de permettre aux fontaines du village d’être approvisionnées.

Visite olfactive enfin, tant la nature et ses douces odeurs, différentes selon les saisons, saurons titiller l’odorat. Champignons, mousses, conifères, thym… Les senteurs de la garrigue provençale sont omniprésentes, pour notre plus grand plaisir.

Enfin, la visite peut être culturelle. En effet, au détour d’un chemin, on tombera sur l’abbaye, entièrement restaurée, qui est inscrite aux Monuments Historiques. On pourra également voir les moulins. Celui du Paradou servait d’usine de papier au 17è, (le sentier qui y mène est adapté aux PMR), celui du Foulon du 16e siècle devait servir aux moniales de moulin pour “fouler” leurs draps et textiles, quant au moulin de Cuges, qui daterait du 11e siècle, il se distingue par la présence d’une roue horizontale. Également du 11è siècle, la Chapelle Saint-Martin, aujourd’hui de style roman, sera en outre une halte agréable pour remonter dans le temps.

 

Hôtel Le Provence / Gémenos

 

Hôtel Le Provence

Avec ses café, l’omniprésence de l’eau, de la roche et de la végétation, Gémenos et sa situation privilégiée au pied de la Sainte-Baume, est une halte idéale pour passer une nuit.

Le Provence est un hôtel familial et agréable, très joliment décoré et ouvrant la Sainte-Baume. En été, il possède un accès à une piscine engageante tandis que pendant les autres saisons, vous pouvez vous prélasser dans le jardin ou sur le patio, au bar ou encore dans la spacieuse salle à manger cosy où le petit déjeuner est d’ailleurs servi. Les chambres se déclinent en chambre standard ou confort, en chambre double ou triple et même en chambre familiale pouvant accueillir jusqu’à 5 personnes, ce qui est rare, avec ses 2 espaces nuit. Ce confortable et chaleureux hôtel 3 étoiles propose même un parking mis a disposition de sa clientèle.

Hôtel Le Provence

 

Aubagne : Cité de savoir-faire et berceau de Pagnol et de son œuvre

Entre les quartiers anciens et ceux plus récents, Aubagne est une cité où il fait bon vivre. Enlacée par la nature avoisinante, la ville est notamment surveillée par le rocher du Garlaban, qui culmine à 714m dans le massif du même nom. Idéal pour les amateurs de randos, de VTT ou d’escalade, le lieu semble épargné par le temps et conserve les mêmes sentiers et la même végétation que ceux tellement chers à Pagnol (1895-1977), qu’il décrivait si bien dans ses romans et dont il disait « Ce n’est pas une montagne, ce n’est plus une colline, c’est Garlaban ».

Dans cette ville millénaire, le tram et les bus circulent pour desservir les différents quartiers qui s’enroulent autour du centre ancien. Des infrastructures nouvelles côtoient les constructions témoins du passé, tels l’Hôtel de Bausset ou l’Hôtel des Royalistes datant des XVIe et XVIIe siècles.

 

Atelier de poterie Hostein Noe © Office de Tourisme Aubagne Photo DR- JP Vallorani

 

Aubagne est également connu pour son savoir-faire unique de la poterie, de la céramique et du santon. Les santons, petites figurines qui ornent les crèches pendant les fêtes de Noël sont apparus sous la Révolution française. Ils représentent les personnages de la nativité mais aussi les métiers et personnalités des villages de Provence. Faits d’argile, et décorés à la main par des maîtres santonniers, ils font partie du paysage Provençal, encore de nos jours. Aubagne, devenue « capitale de la céramique et du santon » est très fière de produire artisanalement et de vendre toujours autant de petits personnages, parmi lesquels les rois mages, l’aveugle et son fils, la lavandière, le ravi, le boulanger, le berger ou encore le tambourinaire, menant la farandole à l’aide de son tambourin et de son galoubet sont des plus demandés.

 

Village des santons en Provence / Aubagne

 

Au Village des santons en Provence, dont l’entrée est gratuite, ce sont plus de 3000 santons qui sont mis en scènes sur les 19 villages créés pour représenter la vie provençale et la nativité.

Certains des santons naviguent dans les calanques, d’autres jouent aux boules ou aux cartes, d’autres encore travaillent à la ferme entourés d’animaux, vivent dans le camp de gitans dans la campagne aubagnaise ou profitent de la fête du village.

Village des santons en Provence

  • 16 av. Antide Boyer / Aubagne / ouvert de 9h à 12h30 et de 14h à 18 (sauf lundi et dimanche) / site

 

Restaurant Suzanne / Aubagne

 

Restaurant Suzanne : Pause savoureuse

Pour une pause déjeuner, ou un dîner, n’hésitez pas à vous rendre au restaurant Suzanne. Avec ses plats gourmands aux présentations soignées, avec son patio/terrasse ombragé et sa salle intérieure contemporaine, à l’ambiance chic et douillette, ce charmant restaurant est une véritable invitation à passer un bon moment à table. Et si les yeux sont charmés, les papilles le seront tout autant avec des plats goûtus et généreux, mettant un point d’honneur à faire la part belle aux produits frais et locaux.

Le midi, vous dégusterez une cuisine bistronomique savoureuse alors que le soir, vous choisirez entre le menu ou un plat à la carte. Souris d’agneau confite ou tagliatelles au beurre de sauge, truffe, citron confit, écume de parmesan en plat principal ; île flottante chocolat, café ou vacherin au citron feront peut-être partie de votre repas… Le choix est vaste et les prix tout à fait abordables.

Restaurant Suzanne

 

 

 

Marcel Pagnol : Une vie d’artiste

La figure la plus connue d’Aubagne est incontestablement Marcel Pagnol. Il y est né un 28 février, en 1895, dans une bâtisse bourgeoise de trois étages du cours Barthélemy où il vécut avec ses parents, ses deux frères et sa sœur. La famille louait alors le dernier niveau. Son père, instituteur les mènera dans plusieurs logements, au fil des mutations, mais toujours à Marseille et ses environs. L’été, la famille se rend à la « Bastide Neuve », proche du joli quartier de La Treille (où Marcel est d’ailleurs enterré dans le petit cimetière). C’est dans cette étendue de garrigue qu’il puise ses inspirations d’écriture et se crée des souvenirs que seuls les enfants savent glaner et conserver. Ses qualités de rédacteur en feront l’homme que l’on connaît et admire encore aujourd’hui. Il sera tour à tour professeur, écrivain, dramaturge, scénariste, réalisateur, académicien Entre 1957 et 1963, il rédigera La Gloire de mon père, Le Château de ma mère, L’Eau des collines (en deux parties : Jean de Florette, Manon des sources), romans à succès, étudiés encore aujourd’hui par les élèves. Fan de théâtre, il créera également de nombreuses pièces, parmi lesquelles La Trilogie Marseillaise avec Marius, Fanny et César, des comédies qui seront portées à l’écran, le cinéma étant une autre de ses grandes passions. Au cinéma toujours, il réalisera les films La Femme du boulanger, La Fille du puisatier, Manon des sources, Ugolin ou bien Les Lettres de mon moulin pour n’en citer que quelques-uns. Insatiable créateur, il s’essaiera aussi à la comédie musicale, à la traduction, recevra nombre de décorations et prix, il tentera même de se confronter à un difficile problème de mathématiques, en vain. Marcel Pagnol s’éteindra à Paris, il y a 50 ans, le 18 avril 1974 après avoir mené une vie dédiée à aux arts. Sur sa tombe, face aux collines avoisinantes de sa belle région qui lui était si chère, il est inscrit l’épitaphe en latin « Fontes amicos uxorem dilexit », une citation de Virgile qu’il avait lui-même choisie et qui signifie : « Il aima les sources, ses amis et sa femme ».

 

 

Maison natale de Marcel Pagnol

  • 16 cours Barthélemy / Aubagne / 04 42 03 49 98 / ouvert 09h > 12h30 & 14h > 18h / fermé dimanche + lundi / plein tarif 3€ / site 
  • 130m² dédiés à Marcel Pagnol : reconstitution fidèle de l’appartement d’époque, salle de projection, salle d’exposition

Le petit monde de Marcel Pagnol

  • 4 cour de Clastre / Aubagne / 04 42 03 49 98 / ouvert 09h > 12h30 &  14h > 18h / fermé dimanche + lundi / plein tarif 3€ / site
  • Mise en scène de plus de 200 santons, en hommage à la création littéraire et cinématographique de Marcel Pagnol

 

 

La Bastide Beaudinard / Aubagne

 

La Bastide Beaudinard

Pour terminer la journée, nous vous incitons à faire une halte dans ce lieu incroyable. À l’image des décors de Marcel Pagnol, La Bastide Beaudinard, qui fut construite au 15è siècle, est un ensemble de 3 chambres et 2 suites avec leurs vues « montagne » ou « jardin ». Meublées et décorées avec goût et raffinement, les chambres (pour deux personnes) et les suites (pour quatre) sont une invitation à la détente avec leur linge de maison de qualité et leurs salles de bains contemporaines et tendances, aux inspirations variées.

Les couples choisiront entre la chambre « L’ Atelier du Potier » dans les tons terre de Sienne, avec une vue montagne, ou bien celle qui se nomme « Campagne Langlade » aux teintes claires, lin et blanc donnant sur la campagne ou bien préfèreront la chambre « Lou Cigaloun » aux couleurs vives, plein sud et proche d’un micocoulier centenaire. Les familles opteront, elles, pour la suite Marcel Pagnol avec sa vue sur la montagne d’un côté et sur la campagne environnante de l’autre, à la décoration murale naturelle et verte ou pour la suite Garlaban, dont le nom évoque bien sûr le panorama que l’on découvre par la fenêtre et qui elle est parée de bleu.

La Bastide Beaudinard

  • 1500 route de Beaudinard / Aubagne / 06 03 39 56 78 / espace piscine / terrain de tennis / boulodrome
  • Une cuisine partagée est accessible pour les hôtes, les boissons chaudes sont offertes et disponibles en libre service / site

Dossier tourisme par Delphine Goby O’Brien pour Le Mensuel / Photos TPM / Paru dans Le Mensuel d’octobre 2024

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