COUPS DE COEUR
Un « Cinq à sept » au théâtre avec Manuel Gélin, Tonya Kinzinger & Axelle Abbadie
Cinq à sept avec Manuel Gélin & Axelle Abbadie
- 22 novembre 2024 / 20:30 / Sanary-sur-Mer / Théâtre Galli / infos & billetterie ici !
- texte de Neil Simon / mise en scène par Gérard Moulévrier
- avec Manuel Gélin, Axelle Abbadie, Ariane Echallier et Tonya Kinzinger
Cinq à sept : L’embarras du choix
Ceux qui avaient adoré les pièces Rumeurs (menée tambour battant par entre autres Pierre Mondy et Jean Poiret) et Panier de crabes (où Luq Hamett et Georges Beller nous invitaient à espionner les dessous de la télé), seront ravis d’apprendre qu’une nouvelle adaptation d’un des textes de l’américain Neil Simon est actuellement à découvrir sur les planches. Interprétée par le quatuor Axelle Abbadie (au caractère bien trempé dans Oui patron ! aux côtés de Patrick Préjean et La surprise avec Darry Cowl), Ariane Echallier, Tonya Kinzinger (qui s’illustre en ce moment dans la série quotidienne Un si grand soleil) et Manuel Gélin, Cinq à sept – au titre peu équivoque – se jouera en effet à Sanary-sur-Mer en ce mois de novembre.
Expression datant d’une époque où l’on finissait à 17h et dînait à 19h, le « cinq à sept » est, malgré nos nouvelles habitudes de vie, toujours aussi connu et explicite ! Plage horaire idéale pour se détendre, il peut évidemment être utilisé pour faire du sport, s’offrir un cours d’anglais, une virée shopping, un café en terrasse ou… une relation extraconjugale ! Mine d’or au théâtre, cette thématique a inspiré et inspire, encore et encore, les auteurs qui ne se lassent pas d’observer les faiblesses de la chair humaine agrémentées, bien souvent, d’une certaine lâcheté masculine…
Cette pièce ne déroge pas à la règle en nous proposant de pénétrer l’appartement de Gérard, un bon père de famille, (normalement) fidèle et restaurateur qui, un jour, se met à rêver d’une vie un peu moins rangée… Puisqu’il est généralement plus facile de croire que le problème vient de l’autre plutôt que de se remettre en question, c’est vers non pas une mais trois femmes que ce mari va essayer d’apporter du piment à son existence. Et quitte à s’offrir un peu « d’exotisme », pourquoi se restreindre à un unique type de profil ? Trois femmes, trois âges et surtout trois caractères bien distincts vont se succéder entre ses bras, peut-être (on l’espère) pour lui rappeler que l’herbe est rarement plus verte ailleurs…
© Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel / photos DR
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