« L’heure des assassins » nous dévoile la fin de la trilogie théâtrale policière

L’heure des assassins avec Ludovic Laroche

théâtre / comédie policière / suspense

• 15 décembre 2024 / 18:00 / Cannes / Théâtre Palais Stéphanie / infos & billetterie ici ! 

L’heure des assassins : Crime dans un huis clos chic et feutré

Quoi de mieux en fin d’année que de s’offrir une virée dans un théâtre prestigieux ? Ça tombe bien, c’est exactement le programme de ce 31 décembre 1909… Mais n’allez pas croire que dans ce somptueux établissement londonien, l’ambiance sera aux cotillons, aux toasts et aux embrassades puisque c’est en compagnie d’une troupe dorénavant habituée aux crimes et aux mystères que nous allons nous apprêter à changer d’année… 

Rendez-vous est donc pris avec Stéphanie Bassibey, Ludovic Laroche, Pierre-Arnaud Juin, Jérôme Paquatte et Nicolas Saint-Georges auxquels s’ajoute, pour ce 3^ème volet, la comédienne Ninon Lavalou. Après Le cercle de Whitechapel se déroulant en 1888, Les voyageurs du crime en 1908, l’auteur Julien Lefebvre avance dans le temps en nous proposant désormais la fin de cette trilogie à succès. 

Inspirées des atmosphères britanniques que tout amateur de suspense adore retrouver dans les Sherlock Holmes, Hercule Poirot ou Miss Marple, les créations de ce dramaturge contemporain ont la particularité d’être toujours inédites tout en semblant être des adaptations des classiques du genre ! Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il a choisi de mettre en scène dans chacune de ses histoires, un certain Arthur Conan Doyle… 

Truffées de références tant littéraires qu’historiques, ses deux précédentes comédies policières nous ont conduits à enquêter sur Jack l’Éventreur dans un quartier défavorisé où les prostituées étaient sauvagement assassinées, et sur la disparition d’une femme dans un train qui n’était pas sans rappeler le mythique Orient Express… Cette fois-ci, c’est à l’inauguration du Théâtre Somerset que nous sommes conviés. Alors que Philip Somerset – un homme d’affaires fraîchement revenu des États-Unis où il a fait fortune – a réuni des amis dans un salon privé pour célébrer sa réussite, il est retrouvé sans vie sur le balcon, avant que le spectacle de Peter Pan ne débute !

Pour les trois personnages inspirés de véritables écrivains – Bram Stoker, Conan Doyle, Georges Bernard Shaw – qui ont déjà dénoué les deux premières affaires, la tâche risque fort d’être ardue. Car une seule chose est certaine, l’assassin est obligatoirement l’un des six invités, dont ils font partie… 

Qui d’entre eux, de la sœur éplorée du défunt, de son assistante ingénue ou de son fervent bras droit a réussi à commettre ce crime qui semble, en tout cas au début, parfait ?

Évidemment, nous ne le révèlerons pas et tout spectateur est sommé d’en faire autant ! Car, si le succès de ces comédies policières tient en partie sur le charme des décors, la beauté des costumes, le rythme effréné de la mise en scène (pour la 1^ère fois signée Ludovic Laroche à l’occasion de ce nouvel épisode) et le jeu irréprochable et subtil de comédiens réglés comme des horloges suisses ; la mécanique des investigations et la qualité des intrigues sont loin d’être accessoires et nous tiennent en haleine jusqu’à la fin ! 

Que vous ayez vu ou non les deux premiers chapitres, vous serez bien évidemment aptes à jouer les détectives dans L’heure des assassins puisque chaque enquête est totalement indépendante. 

© Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel / photos DR

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