COUPS DE COEUR
« Starmania » : Une nouvelle version mise en lumière par Thomas Jolly
Starmania par Thomas Jolly
comédie musicale / opéra rock
- 05 > 08 décembre 2024 / Montpellier / Sud de France Arena / infos & billetterie ici !
- 18 > 22 décembre 2024 / Nice / Palais Nikaïa / infos & billetterie ici !
- 28 > 29 décembre 2024 / Marseille / Le Dôme / infos & billetterie ici !
Concours : invitations à gagner pour le 18 décembre 2024 à Nice ici !
Starmania : Éternellement indémodable
Starmania, l’opéra rock visionnaire imaginé par Michel Berger et Luc Plamondon il y a 45 ans, revient en force dans les plus grandes salles du pays ! Après une « renaissance » présentée en avant-première à Nice en 2022 où il s’est « recréé », ce spectacle mythique version contemporaine offrira à nouveau aux spectateurs du Palais Nikaïa (mais aussi ceux de Marseille) une plongée immersive dans une dystopique et futuriste Monopolis…
Depuis sa création en 1979, la comédie musicale n’a cessé de séduire le public, quels que soient les artistes qui se sont frottés à la complexité (pour ne pas dire, vulgairement, à la nature casse-gueule) des enchaînements de ses notes graves et aiguës, reconnaissables entre mille ! Car si, bien sûr, l’histoire à l’époque quasi prophétique sur les dérives d’une société gangrenée par la médiatisation, l’argent, la célébrité et le pouvoir est loin d’être à reléguer au second plan, force est d’admettre que si l’on se rue encore et toujours dans les salles, c’est en grande partie pour ces dizaines de titres devenus des classiques, pour au moins 3 générations ! De Fabienne Thibeault à Daniel Balavoine en passant par France Gall, Nanette Workman, Maurane, Renaud Hantson, Bruno Pelletier ou Isabelle Boulay – sans oublier l’inégalable Céline Dion qui n’a pas su résister à l’envie de reprendre Ziggy -, tous ont révélé une technicité vocale hors pair sur les mythiques Quand on arrive en ville, SOS d’un terrien en détresse, Le Blues du businessman ou Le monde est stone…
La nouvelle mise en scène, confiée à Thomas Jolly (dont le monde entier a pu découvrir l’étendue du talent lors des cérémonies d’ouverture et de clôture des JO cet été) après une vingtaine d’années de pause, a dévoilé un spectacle qui a su se réinventer – tant visuellement que musicalement – tout en restant fidèle à l’esprit de l’œuvre originelle. Alors que les chansons ont été modernisées par Victor Le Masne qui les a teintées d’une touche de funk et d’électro après avoir pris soin d’actualiser leurs propos (on comprend aisément que « Dans les villes de l’an 2000, la vie sera bien plus facile » ait eu besoin d’un petit coup de frais), la scénographie – imaginée par la créativité foisonnante de Thomas Jolly – joue sur des clairs-obscurs futuristes. Ceux-ci reflètent en effet à merveille la dichotomie des personnages de Johnny Rockfort, Cristal, Ziggy, Zéro Janvier, Marie-Jeanne ou encore Stella Spotlight qui – entre rêves de gloire, désir de vengeance et recherche d’amour sincère – errent tous en quête d’un sens à donner à leurs existences…
Côté distribution, on retrouve de jeunes talents comme William Cloutier – gagnant de la Star Academy québécoise en 2021 – pour incarner l’intense et nerveux Johnny Rockfort ; Gabrielle Lapointe dans la peau de la belle et désespérée Cristal ; David Latulippe pour interpréter Zéro Janvier, l’homme d’affaires visionnaire ; tandis qu’Heidi Jutras, en Marie-Jeanne, apporte profondeur et émotion à ce personnage attachant de « serveuse automate ».
© Texte Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel / Photo Anthony Dorfmann
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