COUPS DE COEUR

Avec « Paloma au Plurielles », l’art du drag s’invite sur scène

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Paloma au plurielles

spectacle / seul en scène / humour / drag queen

 


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Paloma au Plurielles : L’art du drag s’invite à Aix et Monaco

Si Hugo Bardin est un artiste complet qui passe aisément des planches à la réalisation en passant par le rôle de jury à la Queer Palm de Cannes cette année, c’est avec son alter ego féminin – Paloma qu’il a conquis le cœur du public. Née de son imagination il y a environ 6 ans, cette dernière s’est en effet révélée au plus grand nombre grâce à l’émission Drag Race France en 2022 et n’a cessé, depuis, son numéro de séduction…  Alors que le jeune homme lui a donné vie sur écran à travers un court-métrage et dernièrement en bande-dessinée (sous le crayon d’Hugo Michalet), c’est sur scène que son personnage prend toute son ampleur.

Dans ce show humoristique et musical, le comédien, en véritable performeur, donne vie – un peu comme le tout-puissant a su créer le monde en 7 jours – à sept femmes flamboyantes grâce à des transformations magistrales. De la sophistiquée Fanny Ardant à la gourou déjantée Lola Shiva, en passant par Marie-Antoinette et l’extravagante Néfertiti, la désormais star du « drag » rend un hommage plein de tendresse aux archétypes féminins.

 

 

Loin des clichés et de toute vulgarité, l’artiste s’est imposé comme une figure incontournable de l’art du travestissement français. Après avoir brillé sur les plateaux télé, notamment dans Quotidien, Hugo Bardin signe ici un premier spectacle raffiné et symbolique qui, sous un prisme profondément personnel, laisse entrevoir tout le talent qu’un homme doit posséder pour se glisser dans la peau d’une femme avec autant de grâce et de respect. En brune, en rousse ou en blonde, BCBG ou incandescente, il rend hommage au genre féminin dans tous ses contrastes et sa diversité, loin des stéréotypes de muse, de femme diabolique, fatale ou naïve.

Dans Paloma au Plurielles, le décor est épuré, avec un choix scénique minimaliste et un corset noir en guise de fil conducteur visuel entre les personnages. Les jeux de lumière sont pensés pour renforcer l’atmosphère de chaque tableau. Mention spéciale pour le final, dans lequel il célèbre les femmes qui l’habitent et qui l’inspirent.

© Texte Maud Calvès pour Le Mensuel / Photo Pauline Privez

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