Elena Nagapetyan, Roman Doduik et Marine Leonardi débarquent à Cannes !

Elena Nagapetyan, Roman Doduik et Marine Leonardi : L’humour s’offre un mini festival à Cannes

Côté humour, en avril, on connaissait bien sûr les fameux poissons et autres galipettes enfantines ! Cette année, le Palais des Festivals se met aussi en mode « lol » avec un mini festival d’humour et trois jours consacrés aux one-man et one-woman-shows. Du 03 au 05 avril, la scène cannoise accueillera Elena Nagapetyan, puis Roman Doduik, avant de clore en beauté avec la désopilante Marine Leonardi, pour une session de stand-up bien méritée avant les grands événements de l’été.

Pour ce mini festival, les trois humoristes parisiens se donnent donc rendez-vous à Cannes. Tous trois font – ou ont fait – leurs armes sur les ondes de France Inter, dans la chronique partagée Moi, ce que j’en dis de la nouvelle fabrique humoristique de l’émission Zoom Zoom Zen de Matthieu Noël.

Elena Nagapetyan ouvrira le bal le 03 avril. Sa vie est un roman ! Née en Ouzbékistan, ayant grandi en Russie avant d’arriver en France à 22 ans, elle est aujourd’hui une valeur sûre (et franche !) de l’antenne radio. Elle passe au crible la vie des femmes, et surtout celle des mères, ce qu’elle est elle-même… avec plus ou moins de difficulté ! Son humour est croustillant, parfois trash, criant de vérité et, par moments, un brin amer, mais surtout très drôle (spectacle déconseillé aux moins de 14 ans, néanmoins !)…

Le lendemain, ce sera au tour de Roman Doduik de s’emparer de la scène. Comme sa consœur de la veille, il déconstruit sa propre vie, la jette en pâture aux spectateurs pour en tirer des leçons plus ou moins morales. Du haut de ses 24 ans, il a d’abord conquis un public adolescent, particulièrement sur TikTok, avant de prendre son envol sur scène à partir de 2021. Il aborde avec aisance les thèmes de son époque : la sexualité – notamment sa bisexualité -, le rapport à l’amour et l’impact des réseaux sociaux.

Pour clore ces trois jours, Marine Leonardi investira la scène du Palais des Festivals avec sa voix légèrement éraillée et son look bon chic bon genre. Comme Elena Nagapetyan, elle s’inspire de sa propre vie – et surtout de son « pauvre » mari, qui semble avoir tous les torts – pour brosser un portrait drolatique de la mère de jeunes enfants dont le cher et tendre n’en « rame » pas une (et là, on reste polie !). Son franc-parler, jamais grossier, est jubilatoire car il met souvent le doigt là où ça fait mal. Humoriste tardive, elle doit son succès à une simple vidéo humoristique postée sur Instagram, et elle peine encore à y croire… Pourtant, son talent ne fait plus aucun doute !

Vous l’aurez compris, la programmation du mini festival d’humour de Cannes est résolument tournée vers des humoristes encore « jeunes », qui profitent de ces scènes pour faire entendre leur voix et faire résonner leur humour sans langue de bois…

© Claire Thiebaut pour Le Mensuel / Photo DR

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