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Patrick Chesnais Interview
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Interview
Patrick CHESNAIS
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« Toutou » ou le chien devenu le meilleur ennemi de l’Homme…
Car avec sa fugue c’est l’entente au sein d’un couple qui se fait la malle ! Interprétée par Josiane Stoleru, Sam Karmann et Patrick Chesnais, cette comédie nous présente l’effondrement de l’apparent équilibre conjugal et amical d’un trio bobo criant de vérité…
« Je me sens comme un jeune homme fougueux, j’ai envie de faire encore plein de choses ! »
Morgane L. : Venir jouer « Toutou » ici à Cannes vous rappelle de bons souvenirs ?
Patrick Chesnais : Oui, j’ai tourné ici un film belge sorti en mai dernier « Hitler à Hollywood » avec Micheline Presle, Maria de Medeiros, ma femme, ma fille et moi.
J’y joue mon propre rôle, je n’y fais que passer pendant le Festival de Cannes avec d’autres acteurs où l’on se retrouve dans une soirée et où l’on délire sur le cinéma.
Avant le cinéma justement, pourquoi aussi jeune, vous êtes vous lancé dans la comédie ?
Ma mère voulait être actrice mais ses parents le lui avaient interdit parce que c’était un métier de pute – pensaient-ils – donc dans les gènes il y a peut-être un truc !
Parce qu’à son époque, il fallait le vouloir ! Aujourd’hui, tout le monde veut l’être… Montrez-moi quelqu’un qui ne veut pas être acteur ! (rires)
Comme disait Andy Warhol, « le quart d’heure de célébrité »…
Vous avez su tout de suite que vous en feriez un métier ?
Non pas directement… J’ai toujours fait ça, d’ailleurs à 7 ans, je m’étais fait un petit théâtre et j’avais monté un remake des « Fourberies de Scapin ». Ça tournait autour de ça sauf qu’en Province, ça ne m’était pas venu à l’idée d’en faire un métier, ça me paraissait incongru !
Et puis un jour c’est vrai que ça m’est tombé dessus… je me rappelle très bien que je me suis réveillé un matin et j’ai dit à ma mère : « Ça y est, je sais ce que je veux être ! Je veux être acteur ! ».
Et je me rappelle également très bien de sa phrase : « Rendors-toi, il n’est pas l’heure d’aller à l’école ». Mais à 16 ans, c’était de l’ordre de la vocation, c’était ça et pas autre chose ! (rires)
Plus à l’aise sur scène ou face à la caméra ?
La caméra, c’est plus reposant alors que sur scène, on est dans le physique, dans le sportif. Il faut mouiller sa chemise ! On est dans l’échange, dans le show et ça, c’est très excitant !
On doit donner absolument alors qu’au cinéma, c’est la caméra qui vous vole, qui vous arrache et qui vous capte des trucs plus subtils…
C’est bien aussi, c’est en direct avec l’âme. Je ne peux pas choisir, c’est comme si je devais faire un choix entre mon père et ma mère.
Vous ne vous êtes jamais arrêté…
Non ! Même pas une minute ! (rires)
De temps en temps, si un petit peu, pour prendre des vacances et profiter de ma vie de famille mais le temps qui m’est imparti se réduit alors tant qu’on est en bonne santé, il faut y aller !
Je me sens comme un jeune homme fougueux, j’ai envie de faire encore plein de choses…
Qu’est ce qui vous a charmé dans « Toutou » ?
C’est une jolie comédie, bien troussée et ça a été l’occasion de jouer avec ma femme, Josiane Stoleru, et le fait de passer du temps avec elle, ça a beaucoup compté. Ça ne doit pas être normalement ce qui préside le choix mais ça l’a été d’une certaine manière…
Et puis, ce n’est peut-être pas « Tartuffe » mais c’est une comédie qui a des vertus. Ce qui tourne autour du chien et de ce couple est intéressant.
Votre personnage ?
Il est très particulier, il est multiple alors à chaque fois, j’appuie sur un bouton différent.
Ce n’est pas un personnage fort, on est obligé de se balader pour trouver qui il est, donc c’est moi qui le rends ce qu’il est avec ce que je suis…
C’est moi qui le porte plutôt que l’inverse, alors forcément il me ressemble un petit peu…
Pièce « Toutou »
Montage par Aurélien Didelot
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