« Novecento » avec André Dussollier

Toucher terre _

Si tout le monde connaît la triste histoire de Quasimodo abandonné dès son plus jeune âge sur les marches de Notre-Dame de Paris où il vivra reclus jusqu’à la fin de ses jours, celle de Novecento – imaginée par l’écrivain et musicologue Alessandro Baricco – a commencé, en France, à faire parler d’elle en empruntant la voix d’André Dussollier. Seul en scène pour narrer l’étrange destin de celui que l’équipage d’un paquebot avait découvert dans une caisse déposée sur le piano de la salle de bal, l’acteur apparaît sous les traits de Tim Tooney, un trompettiste qui partageait une passion de la musique et une amitié profonde avec ce jeune homme né en 1900 sur une mer qu’il ne quittera même pas une journée. Devenu un musicien hors pair que les voyageurs ont auréolé du titre de « plus grand pianiste de tous les temps », sa réputation l’a précédé sur une terre ferme où il n’avait pourtant jamais encore accosté. Jaloux de ce talent, un musicien le provoquera en duel musical pour savoir qui d’eux deux mérite réellement ce titre que ce dernier semble fortement courtiser alors que Novecento ne voit en son art qu’un véritable refuge. © Morgane Las Dit Peisson