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BONNES IDÉES
Noël gourmand : rien de tel qu’un pet de soeur !
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noël / pâtisserie
Noël gourmand : rien de tel qu’un pet de soeur ! À ne surtout pas confondre avec un pet de nonne !
Une douceur en direct from Québec !
Les fêtes de fin d’année rimant souvent avec grosses bouffes et petites douceurs, voici un met simplissime à réaliser avec les enfants qui saura « pour sûr » régaler vos convives ou, pourquoi pas, le Père Noël à qui vous laisserez une petite assiette le soir de son passage !
Son nom laisse pantois… Le « Pet de sœur » (à ne pas confondre avec notre « Pet de nonne » français) a en effet une appellation plutôt comique qui nous vient du Québec et de l’Acadie, tabarnac ! Il s’agit de petits roulés à la cannelle qui tirent leur nom des flatulences qu’ils auraient provoqué dans les presbytères où ils étaient préparés en nombre !
Et là, vous vous dites que non, finalement, on va peut-être plutôt cuisiner autre chose… Et bien c’est une erreur ! Car le Pet de soeur est en effet d’une part succulent, et d’autre part c’est un biscuit très facile à digérer ! À croire que son nom a finalement été inventé par un malin qui préférait se garder le stock pour lui tout seul ?
Des ingrédients simples comme le sont les québécois !
Pour réaliser une vingtaine de biscuits, il vous faudra :
- 120 g de farine
- 2 g de sel fin
- 60 g de beurre ou margarine
- 5 grosses cuillères à soupe d’eau glacée
- 45 g de cassonade
- 25 g de beurre
- 1 cuillère à café de cannelle (vous pouvez ne pas en mettre si Chouchou n’aime pas mais avec, on vous le garantit, ce n’est vraiment pas « si pire » !)
Le déroulé de vos roulés…
- Pendant que vous versez et mélangez la farine et le sel dans un saladier, vous préchauffez votre four à 190°.
- Puisque vous êtes super prévoyants, vous mettez des glaçons dans un verre d’eau froide pour glacer votre eau.
- Vous ajoutez dans le saladier la matière grasse (beurre ou margarine) et travaillez le mélange farine et beurre du bout des doigts afin d’obtenir une petite mixture légère, surtout pas une grosse boule !
- Maintenant que votre eau glacée est prête, on l’ajoute dans le saladier et on mélange, petit à petit, jusqu’à obtenir une pâte souple. Et c’est là que l’on fait la grosse boule !
À ce moment là de la recette, deux options se présentent :
- Soit on a du temps devant soi pour nettoyer après le tsunami qu’auront mis nos chers petits assistants pâtissiers – qui ne savaient pas trop quoi faire à part regarder Les As de la Jungle sur la tablette (épisode qu’ils ont déjà vus 41 fois depuis le début de la semaine…) et que l’on a conviés à venir faire des gâteaux en leur promettant que “mais si, c’est chouette, et en plus vous en aurez au goûter ! Oui, même ton petit frère et non, tu ne peux pas en mettre sous ton oreiller des fois que la petite souris passerait et qu’elle aurait faim !”
- Soit, on tient à garder un semblant de propreté sur le plan de travail et on colle les enfants sur la tablette pour regarder ce super épisode pour la 42è fois ! Deux solutions, deux écoles et promis, on ne vous jugera pas !
- Bref, farinez votre plan de travail et étalez finement la pâte.
- Si le coeur vous en dit, c’est le moment de mettre la cannelle.
- Histoire d’ajouter un peu plus de gras – c’est bon le gras, bon pas tant que ça mais dès que les salles de sport pourront rouvrir je m’inscris de toute façon donc ce n’est pas grave – on fait fondre du beurre que l’on étale au pinceau sur la pâte.
- Et puisque l’on a déjà prévu de faire du sport comme première résolution de l’année à venir, on n’a aucun complexe à ajouter la cassonade sur la pâte !
- En parlant de boudin… On en fait un justement ! En roulant la pâte sur elle-même après avoir demandé aux enfants, pour la septième fois, d’arrêter de jouer à s’étrangler, on coupe, non pas leurs têtes mais des tranches d’environ 1 cm de large. Ohhh, les beaux roulés !!!
- Il n’y a plus qu’à les disposer sur une feuille de papier sulfurisé et d’attendre 25 minutes pour qu’ils soient cuits.
- Pensez à séparer les enfants qui viraient au bleu et ouvrez une bouteille de vin, blanc de préférence… Vous l’avez bien mérité ! ©Delphine Goby O’Brien
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