NATASHA ST-PIER – Interview

Un concert intimiste sublimé par une voix ronde et puissante… une beauté venue du Grand Nord qui ne vous laissera pas de glace… La plus française des canadiennes se met à nu !
« Confidences autour d’un piano » le 30 octobre à Nice  

Natasha St-PIER : L’album est un best-of alors forcément ces chansons ont toutes eu lieu en spectacle et je ne voulais pas les re-présenter aux gens de la même manière. On communique vraiment avec le public, on est libre et on s’amuse beaucoup avec lui. Et un piano-voix dans une salle de plus de 1500 personnes je trouve que ça perd de son charme. Il faut que tout le monde se sente proche de la scène.

  

Ah oui mais totalement ! C’était ma grande crainte de faire un spectacle ennuyeux ! Mais je suis hyper fière de dire que dans mon spectacle piano-voix, dans toutes les villes les gens se sont levés et ont dansé ! Ça fait plaisir !

  

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Si, pour ce spectacle là j’avais beaucoup travaillé le maquillage, la coiffure et le costume de scène pour créer un personnage et me sentir moins en danger. Avec le temps, maintenant je n’ai plus besoin de cette petite protection-là. Chanter devant 500 personnes est plus intimidant, ça les rend « vivantes », ce n’est plus un « public »…

  

Oui je pense que je termine l’Acte 1 puisque j’arrive à 30 ans, c’est un cap ! Ça fait 16 ans que je suis sur scène et que je fais ce métier-là. J’ai beaucoup appris en vivant mon enfance, mon adolescence sur scène et le début de ma vie de femme. Au prochain album, je serai vraiment dans ma vie d’adulte et j’avais envie de « clore » ça en faisant presque une grosse fête !

   

J’hésiterais entre « Tu trouveras » et « Je n’ai que mon âme » qui m’a fait connaître du public et arriver en France. « Tu trouveras » a confirmé aux gens que j’étais une chanteuse, m’a donné mon statut.

  

« Mourir demain », je suis quelqu’un qui prend ses décisions sans trop réfléchir ! Je fonctionne beaucoup avec des coups de tête.

  

Celui où j’ai eu le plus le trac c’est ma 1ère de Notre-Dame de Paris. J’ai eu un après-midi pour apprendre tous les déplacements, ça me stressait énormément, j’avais peur de me retrouver avec une poutre sur la tête ! (rires)

   

« L’esprit de famille » me tient à cœur car elle raconte vraiment mes origines. Elle rend hommage aux gens de ma famille.

  

   J’en ai énormément… Je pense  la rencontre avec Garou qui est devenue une très belle amitié qui dure depuis des années. La rencontre de Pascal Obispo est aussi très importante, j’ai beaucoup appris à travers lui.

  

Le succès ne rend pas malheureux mais ne rend forcément heureux non plus. J’avais l’impression de passer à côté de ma base qui est la famille, les amis, le temps pour soi qui font des souvenirs pour toute la vie. Je manquais des gens que j’aime.

   

Musicalement elle m’a interpelée et le texte a été écrit par un français exilé au Canada, j’ai trouvé ça très drôle ! Et ça m’a beaucoup touché, c’est une chanson qui parle de choses terre à terre mais de façon poétique, ça ça me plait.

  

C’est Vanessa Filho qui l’a réalisé. C’est une fille que j’aime énormément, elle a un sens de l’esthétique et de l’image qui me parlent. J’ai l’impression que ce ne sont pas des clips mais des mini films.

  

C’était prévu mais ça n’a pas eu lieu… C’est un peu frustrant, forcément, j’aimerais trouver un nouveau projet. Je viens de la scène en tant que chanteuse, alors ça me parle plus que la caméra en tant qu’actrice. On voit le public. Je voulais être infirmière parce qu’on voit le regard des gens, on voit ce qu’on leur fait et en tant que chanteuse je soigne, j’espère, les bobos de l’âme.

  

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C’est gentil… On m’a souvent dit qu’il fallait faire rêver mais moi en tant que public j’aime par exemple Cameron Diaz, j’aimerais être sa pote ! (rires) pour son côté naturel et fille d’à côté. On m’a reproché de ne pas être assez glamour mais on peut avoir une jolie voix sans être la réincarnation de Maria Callas !

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