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Mickael Miro Interview
Mickael MIRO
« Mon objectif sur scène, c’est que les gens aient le sourire ! »
C’est le plus simplement du monde que Mickael Miro, en jean, baskets, tee-shirt, veste en cuir et guitare à la main, a débarqué à la Fnac de Cannes pour nous rencontrer. En nous donnant son prénom au moment de se présenter comme si on ne savait pas à qui l’on avait affaire, on comprend immédiatement que le succès fulgurant de son 1er single « L’horloge tourne » ne lui a pas tourné la tête et qu’il est resté un jeune homme humble…
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Morgane L. : Ton premier flirt musical ?
Mickael Miro : Mon premier flirt « sérieux » avec la musique (c’est très bien dit ! (rires)) est arrivé entre dix-huit et vingt ans. J’ai commencé à raconter mes déboires sentimentaux d’étudiant à la Fac de droit de Lyon. C’était une période où je tombais, sans exagérer, amoureux cinq à six fois par jour !
L’envie d’écrire, composer et chanter ?
J’étais assez timide à l’époque donc écrire des chansons me permettait de crier haut et fort à certaines personnes que j’existais ! (rires) Je prends un malin plaisir à chanter mes propres histoires, je me rends compte que je ne sais même plus à vrai dire si ce que je préfère c’est chanter ou si c’est écrire et composer !
Le succès est arrivé très vite avec « L’horloge tourne » ?
Après quelques années de laboratoire, il y a trois ans, je me suis retrouvé chez Universal à préparer mon 1er album et la chanson qui a fait toute la différence… « L’horloge tourne » ! Je l’ai composée il y a trois ans justement et c’est surtout la 1ère que j’ai composée avec une guitare.
Qu’as-tu ressenti les 1ères fois où tu t’es entendu à la radio et où tu as réalisé que les gens s’achetaient ton album ?
Je n’en reviens franchement pas qu’il y ait des gens qui se lèvent le matin et qui se disent « Tiens, je vais aller m’acheter l’album de Mickael Miro » ! Pareil à la radio, on a cette étrange impression qu’un pote a piraté la radio pour faire une blague ! Vraiment… encore aujourd’hui, ça fait très bizarre !
Sur scène, en « live » ça donne quoi ?
C’est la même veste, les mêmes baskets qu’aujourd’hui ! (rires) Plus sérieusement, c’est un sport d’équipe… Nous sommes une dizaine dont cinq sur scène, les gens qui travaillent le son et la lumière… On a un écran géant de trois mètres où l’on diffuse pendant chaque chanson un mini clip qui est une sorte d’interprétation un peu « cartoonesque » de chaque titre. Je m’engage à ce que vous passiez un moment divertissant. Mon objectif c’est que les gens aient le sourire, voilà ! Je ne peux pas tout raconter mais on s’amuse bien au concert de Monsieur Dam Dam Deo comme les enfants m’appellent (rires)…
« L’horloge tourne » révèle une angoisse du temps qui passe ?
Je ne suis pas angoissé mais je crois être quelqu’un de nostalgique… Je repense à ces années où mon grand-père était encore en vie… J’aimerais bien qu’on me renvoie de temps en temps à cette époque. J’aimerais pouvoir faire des allers et retours dans le passé même si je kiffe mon présent et que je suis très heureux en ce moment !
« Ma scandaleuse » dévoile ton amour pour les femmes de caractère ?
Oui mais ce n’est pas un hommage aux femmes à petits seins ! (rires) Cette chanson traite du caractère volcanique des femmes car je me suis rendu compte que j’ai toujours été accompagné par des méditerranéennes, des femmes à tempérament. On appelle souvent ça du mauvais caractère mais moi j’aime ça ! J’ai l’impression de réaliser mes propres scandales à travers les leurs… Moi qui ne suis pas introverti mais plus dans le consensus… J’aime bien qu’on m’aime, que tout se passe bien (rires) mais je trouve ça magnifique une femme qui défend ses positions même si elle sait qu’elle a tort ! (rires)
Propos recueillis et photo par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
Interview réalisée à la Fnac de Cannes en Mars 2012
Montage vidéo par Aurélien Didelot
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