COUPS DE COEUR
« Ma version de l’histoire » de Sébastien Azzopardi, pièce participative
Ma version de l’histoire de et avec Sébastien Azzopardi
théâtre / théâtre contemporain / comédie
- de et avec Sébastien Azzopardi
- 20 février 2025 / 20:00 / Monaco / Théâtre Princesse Grace / Infos & billetterie ici !
- ★ 29 mars 2025 / 20:30 / Sainte-Maxime / Le Carré / Infos & billetterie ici !
Ma version de l’histoire : Pièce participative
Vous avez toujours rêvé d’être psy ? Ça tombe bien, parce que c’est exactement le rôle que vous jouerez dans la pièce Ma version de l’histoire…
De quoi naissent les disputes ? D’une différence de point de vue, bien sûr ! Ce n’est pas Val – Miren Pradier – et Sam – Sébastien Azzopardi – qui diront le contraire. Après 20 ans de vie commune, les non-dits et les incompréhensions commencent à miner sérieusement leur couple. En cause ? Chacun a, sur les fautes de l’autre, une vision des choses bien distcincte. Alors, hop hop hop, on retrouve tout ce petit monde assis dans le canap’ cosy d’un psy – campé par… le public ! – et chacun raconte sa version de l’histoire. Dans une mise en scène qui emprunte beaucoup au cinéma, on plonge dans le passé du tandem grâce à un habile stratagème de flashback. Ainsi, Val, Sam, leur fils Oscar et sa petite-amie rejouent sous nos yeux des instants clés où tout a basculé, l’un pensant que l’autre a fait ci, alors que l’autre est certain que l’un a pensé ça. Eh oui, la communication est mère de toute bonne entente !
Chaque scène se déroule deux fois, car Val et Sam veulent chacun donner leur compréhension (et surtout leur interprétation) des faits. Le public est donc appelé à trancher, à distribuer les bons et les mauvais points. Mais finalement, il se trame tout autre chose dans la salle : comme en témoignent régulièrement les spectateurs au sortir des représentations, tout un chacun se remet peu à peu en question, se remémorant un (voire plusieurs !) conflit né d’une simple différence de point de vue et d’incompréhension.
Le point (très) fort de cette scène est de générer un jeu comique avec ce qui n’est, au demeurant, que le pathétique d’un couple qui se déchire. On rit beaucoup, non des personnages eux-mêmes, mais bien de ces situations ubuesques qui ressemblent à des feux de broussailles, tant d’une étincelle peut jaillir un incendie destructeur de l’amour. Comme dans sa dernière comédie L’embarras du choix nommée aux Molières 2022, Sébastien Azzopardi inclue le public dans le déroulement de sa pièce et le pousse à se questionner sur sa propre vie et ses propres choix. Alors, vous rêvez toujours d’être de l’autre côté du divan ?
© Claire Thiebaut pour Le Mensuel / Photo DR
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