« Les Galets au Tilleul sont plus petits qu’au Havre » mais vont rouler jusqu’à Grasse et Carros !

Les Galets au Tilleul sont plus petits qu’au Havre (ce qui rend la baignade bien plus agréable)

spectacle / théâtre / humour / absurde

• ★ 28 mars 2024 / 20:00 / Grasse / Théâtre de Grasse / 🎟️ Infos & billetterie ici !
• 29 mars 2024 / 20:00 / Carros / Forum Jacques Prévert / 🎟️ Infos & billetterie ici !

Les Galets au Tilleul sont plus petits qu’au Havre : On en parle ?

Savoureux mélange de situations ubuesques, de théâtre de l’absurde et de douce folie, le spectacle Les Galets au Tilleul sont plus petits qu’au Havre (ce qui rend la baignade bien plus agréable) se regarde sans chichi. Durant une heure environ, des acteurs évoluent sur scène, avec pour seuls accessoires une dizaine de chaises qu’ils changent de place au gré de leurs conversations. Pour accompagnement sonore, le son d’un gong et quelques plages de musique qui résonnent doucement. Car ce qui prime dans ce spectacle, ce sont les gens et leurs papotages.

Ces moments assez gênants où l’on se doit d’écouter patiemment – par correction ou par faiblesse – Madame Machin ou Monsieur Bidule alors qu’on s’en tamponne totalement le coquillard de savoir qu’il y a du monde sur la route aujourd’hui, qu’il est de plus en plus compliqué de trouver une bonne soupe de poisson en bocal ou que « pfff, y’a plus d’saison ma bonne dame » !

C’est de cela dont va nous parler la joyeuse troupe de théâtre qui se produira à Grasse puis à Carros le lendemain (les 28 et 29 mars), mais là, nous n’aurons nulle envie de nous échapper car les banalités insipides qu’ils vont exposer sont bien sûr éminemment drôles ! Sans doute parce les quatre acteurs qui narrent leur quotidien, leurs interrogations, leurs joies ou encore leurs déboires, le font avec une grosse dose d’impro, ce qui rend les textes vivants et inattendus.

Leur jeu s’articule alors autour des silences, de l’expression de leurs visages, de ce que nous dévoilent leurs regards ou leurs mimiques… Livrant ainsi autant de dialogues que de malaises, tous hilarants et loufoques.

© Delphine Goby O’Brien pour Le Mensuel / Photo DR / février 2024