COUPS DE COEUR
Jean-Christophe Grangé dévoile « Sans soleil », un thriller en 2 tomes
Sans soleil, tome 1 : Disco Inferno de Jean-Christophe Grangé
polar / thriller / suspense
- tome 1 : Disco Inferno (432 pages) / À commander ici !
- tome 2 : Le roi des ombres (400 pages) / À commander ici !
- parus le 15 janvier 2025 chez Albin Michel
- 21.90€ l’ouvrage
Sans soleil, Disco Inferno : Au cœur des dérives de l’âme humaine
Cette fois-ci Jean-Christophe Grangé nous entraîne dans une fresque étalée sur deux livres publiés en même temps : Disco Inferno et Le roi des ombres. Bien que chacun d’entre eux raconte deux histoires à part entière, ils traitent du même sujet, le second étant l’explication définitive de l’intrigue qui nous laisse peut-être un peu sur notre faim dans le premier. Mieux vaut donc se les procurer simultanément et les lire dans l’ordre…
Si les protagonistes et le propos sont fictifs, le canevas de l’histoire est malheureusement inspiré de la réalité. On est dans les années 80, la « libération sexuelle » a eu lieu durant la décennie précédente et l’homosexualité s’affiche, tandis qu’un fléau commence à se répandre… Si les « moins de 20 ans » ont sûrement du mal à imaginer l’atmosphère qui régnait à cette époque, le film Vivre, mourir, renaître sorti en septembre dernier avec Victor Belmondo, en est un témoignage fidèle… Une maladie alors totalement inconnue apparaît en touchant, en premier, les « homos » et on lui donnera le nom de SIDA…
Dans ce contexte, on va suivre les destins de trois principaux personnages : le docteur Ségur, le flic Swift et la jeune Heidi. Le toubib, ancien broussard en Afrique noire ayant bourlingué dans tous les centres de soins plus ou moins empiriques, est maintenant fixé à Paris, dans une unité qui subit de plein fouet l’arrivée de cette nouvelle maladie. Heidi est une réfugiée argentine qui suit des études en France et qui vit avec Federico Garzon, un Chilien qui fait commerce de son homosexualité… Il est un des patients – profondément atteint – de Ségur…
Un « beau » jour, on retrouve Federico chez lui, sauvagement assassiné, les membres découpés à la machette. Swift va investiguer dans un milieu dont il n’a pas les codes, d’abord rue Sainte Anne – fief des tapineurs -, aux Bains Douches – leur lieu favori – et autres quartiers gays de la Capitale.
En parallèle, Swift va travailler sur une seconde enquête, celle dite des « pissotières », ces anciennes vespasiennes dont quelques-unes existent encore. L’affaire est suivie par un autre flic, petit ami d’un célèbre présentateur télé de l’époque et qui pourrait bien avoir des informations sur le meurtre de Garzon. Manque de chance, il va être tué dans l’explosion du domicile de son compagnon ! Et si les deux dossiers étaient liés ?
Alors que le flic patauge littéralement, d’autres assassinats similaires (membres découpés et bouches brûlées) ciblant des homos vont se produire…
© Textes Jean-Louis Las Dit Peisson pour Le Mensuel / Photo DR
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