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Léa François du Club des Célibataires et de Plus Belle la Vie en interview pour Le Mensuel – 2012
LÉA FRANÇOIS
Dans « Le Club des Célibataires »
« Cette pièce, c’est un gros coup de jeune sur le théâtre de boulevard »
La plupart d’entre vous la connaissent pour son rôle de Barbara dans la série « Plus Belle la Vie » mais c’est au théâtre que vous la retrouverez cette fois-ci. Dans une comédie vive et rafraîchissante (qui ne manquera pas d’attirer un jeune public qui a tendance à trouver le théâtre poussiéreux), Léa François incarne une jeune fille séduisante au comportement un tantinet ambigu qui ne manquera pas de semer le trouble auprès de ses deux colocataires masculins… Et puisqu’en amour, tous les coups sont permis, ça promet quelques rebondissements…
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Léa François : Ce sont deux mecs qui vivent ensemble en cohabitation, Yohann et Enzo. L’un est plutôt carré et l’autre plutôt bordélique mais pourtant ils s’entendent très bien ! Ils recherchent un troisième locataire et se retrouvent avec « une » nouvelle colocataire. Évidemment, à peine arrivée, elle va bouleverser leurs habitudes et ça va être un peu la porte ouverte à tous les coups bas car les deux n’auront qu’un seul et unique but, la séduire ! Et pour arriver à leurs fins, tous les coups seront permis ! (rires)
Votre personnage ?
C’est une fille qui a du caractère et elle sait qu’elle peut obtenir ce qu’elle veut. Elle se retrouve dans une situation un peu difficile car tout part un peu en vrille dans sa vie… le boulot et les amours. Elle est à la porte, sans travail et retrouve un petit boulot juste à côté de cet appartement en colocation. Alors elle débarque là, dans la galère, sans imaginer que ça allait se passer comme ça…
Comment vont-ils tenter de s’y prendre pour la faire craquer ?
L’un est plutôt attaché au physique de Léa, tandis que l’autre est plutôt attiré par son intelligence. Ils vont donc attaquer sur deux fronts différents… Mais… Suspens !
Qu’est-ce qui vous a charmé dans cette pièce là ?
Un gros coup de jeune sur le théâtre de boulevard ! C’est pourtant une pièce pour tous les âges mais elle arrive, c’est vrai, à s’adresser à un public de d’jeuns ! (rires) Les jeunes ne vont pas forcément au théâtre, c’est dommage et là, notre but était de faire bouger tout le monde. Je crois qu’on y arrive plutôt pas mal parce qu’il y a tous les âges dans les salles et ça qui nous fait le plus plaisir. Et puis j’ai bien aimé le thème de la pièce, j’adore les partenaires avec qui je joue et c’est une excellente expérience !
C’est votre seconde pièce de théâtre, qu’est-ce qui vous a attiré sur les planches alors que vous aviez déjà une longue expérience télé ?
Justement, ça faisait assez longtemps que je tournais et j’avais vraiment envie de voir ce que c’était que de monter sur scène. Je voulais faire du théâtre, et apprendre quelque chose de nouveau. J’ai commencé il y a plus de deux ans maintenant et sincèrement je ne regrette pas du tout car c’est assez génial !
C’était une envie de se dépasser, de jouer sans filets ?
Ah oui complètement ! C’est vraiment un challenge. Quand on arrive sur scène, c’est sûr qu’on a envie de se dépasser car on se retrouve en roue libre. Mais on est très complices tous les trois et ça nous aide à rebondir. C’est ça qui est vraiment chouette et j’ai eu une chance inouïe pour mes débuts.
On vous connaît par « Plus belle la vie », vous êtes dans le quotidien des gens grâce à ça. Les rythmes de tournage sont effrénés, ça a été formateur ?
C’est très formateur de faire ça. On tourne beaucoup plus vite que ce qui se fait habituellement en télé. Sortir vingt minutes par jour, c’est énorme, c’est un épisode par jour… Le rythme est très soutenu, on a le droit à deux, voire, parfois, trois prises. Ça peut frustrer un peu car on aimerait en faire une troisième. Du coup, on travaille énormément en amont pour être vraiment débarrassé du texte sur le plateau et on acquiert très vite tous les bons réflexes. Dès l’arrivée sur le plateau je regarde où sont les caméras, les micros, les lumières, je sais où me placer au milieu de tout ça… C’est vraiment une bonne école, c’est très formateur.
Au théâtre, ça aide à être plus réactif ?
Oui, et ça apporte plus de spontanéité aussi. C’est un atout d’arriver sur une scène et de savoir quoi faire et où se mettre.
Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
Interview parue dans Le Mensuel n°332 – Décembre 2012 Retour aux interviews
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