BONNES TABLES

La Pinède : Une évasion gustative du côté du Cap d’Ail

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La Pinède à Cap d’Ail

bonnes tables / gastronomie 

 

 

La Pinède : Provence gourmande

La Pinède à Cap d’Ail, c’est l’un de ces restaurants phares de la Côte d’Azur, lieux de fête et de bien vivre, qui ont alterné périodes fastes et moments difficiles. L’ancien cabanon de pêcheurs se cache un peu sous les pins de ce bord de mer qu’il faut dénicher après une descente tortueuse… Mais le voiturier et l’accueil chaleureux vous mettent « de suite » dans l’ambiance d’une maison qui a été rafraîchie cet hiver par une déco colorée et végétalisée très agréable.

Philippe Joannès – directeur associé – a impulsé la carte avec le chef nantais Mickaël Pinard à l’exécutif. Ici c’est évidemment « Méditerranée toute ! » avec de nombreux plats à partager. À commencer par les divins barbajuans d’Albert Croesi, les panisses de l’Estaque et la tapenade, la friture de calamars, les fleurs et courgettes farcies à la ricotta et condiments, les fins gamberi rossi marinés en deux façons ou la figliata mozzarella di buffala XXL qui régalera 4 convives.

Côté mer, la star ici c’est la langouste signature « Fideua du chef Claude » grillée au four à braise Josper et accompagnée de pâtes orzo comme une paella catalane. À 75€, on peut se faire un grand plaisir à deux. Bien sûr, les poissons n’ont pas à se fatiguer pour arriver dans notre assiette et on pourra se partager un loup entier au citron et fenouil sauvage ou bien un Saint-Pierre rôti et glacé au condiment à la tomate. Les pâtes sont aussi à l’honneur avec des conchiglioni aux tétragone et gambero rosso ou des linguini aux vongole et courgettes du pays. N’allez pas croire que La Pinède snobe la viande : la côte de veau rôtie aux petits oignons, pommes grenailles et cresson contentera deux ou trois personnes, comme la pluma de porc ibérique BBQ aux panisses et sauce yaourt à la menthe ou encore le carré d’agneau rôti persillé.

 

 

Et ne manquez pas les desserts de Zhara, pâtissière iranienne tombée amoureuse de la France et de sa gastronomie, au point de quitter son pays. Son sablé aux trois citrons (dessert signature) est une merveille, tout comme les blancs en neige au caramel fleur de sel et vanille de Madagascar, eux aussi à partager. Un mot sur les vins, qui sont riches en Provence pour les rosés et les blancs, plus hexagonaux pour les rouges…

Voilà une cuisine gourmande et ensoleillée qui reste simple (en apparence) et généreuse : Clémence Antoine, directrice associée, peut être fière de ses équipes qui ont réussi une belle relance !

© Christian Perrin pour Le Mensuel / photo DR / juin 2024

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