« La couleur pourpre » au cinéma : une comédie musicale sur la résistance

La couleur pourpre de Blitz Bazawule

cinéma / drame / comédie musicale

La couleur pourpre : Une comédie musicale sur la force et l’espoir

On se remémore avec émotion le chef-d’œuvre cinématographique La couleur pourpre de 1985, dirigé par l’incomparable Steven Spielberg. L’intrigue suivait la vie poignante de Celie, à l’époque magistralement interprétée par Whoopi Goldberg, une femme afro-américaine au début du XX^ème siècle. Le film explorait des thèmes universels tels que le racisme, le sexisme et la résilience face à l’oppression, mettant en lumière la force intérieure de Celie et sa capacité à surmonter les abus dans un contexte de ségrégation persistante.

Les performances émotionnelles remarquables de Whoopi Goldberg et d’Oprah Winfrey, qui incarnait le rôle de Sofia, ont été acclamées à juste titre. Basé sur le roman éponyme d’Alice Walker, le récit offrait une réflexion profonde sur l’identité et l’autonomisation.

Ce classique du cinéma renaît aujourd’hui avec éclat dans une nouvelle adaptation portée par un casting exceptionnel. Fantasia Barrino, Taraji P. Henson, Danielle Brooks et Halle Bailey incarnent avec brio des rôles féminins d’une intensité folle. Le film, quant à lui, dépeint une Amérique en lutte contre ses démons ségrégationnistes et misogynes, confrontée à des jeunes femmes ambitieuses, intelligentes et résolues à ne jamais se laisser écraser.

La couleur pourpre explore également les liens indéfectibles d’amitié et de fraternité qui se tissent entre ces jeunes femmes, sources vitales de soutien dans leur lutte contre l’adversité. Un poignant rappel – sous forme de comédie musicale – de l’importance de la persévérance, de la beauté qui émane de la résistance mais aussi de la force que peuvent insuffler les rapports humains.

© Delphine Goby pour Le Mensuel / janvier 2024

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