CINÉMA

« Juliette au printemps » avec Izïa : un film au coeur de la dépression

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Juliette au printemps

cinéma / drame

  • sortie nationale le 12 juin 2024
  • de Blandine Lenoir 
  • avec Izïa Higelin, Sophie Guillemin, Jean-Pierre Darroussin

 

 

Juliette au printemps : Dépression haute en couleur

Dans la famille Higelin il y a Jacques, le chanteur admiré et décédé en 2018 mais aussi Arthur, Kên et Izïa, les enfants, tous artistes particulièrement doués dans les domaines de la création artistique, du cinéma et de la musique. Il y a même désormais Kim – la petite fille – dont le jeu d’actrice fut largement salué dans Le consentement avec Jean-Paul Rouve, sorti à l’automne 2023.

À quelques jours du solstice d’été, la saison est idéale pour dévoiler Juliette au printemps, un long-métrage de Blandine Lenoir dans lequel s’illustre cette fois-ci l’irrésistible Izïa (en salle à partir du 12 juin). Avec son sourire sincère, ses yeux pétillants et son naturel énergique, la jeune femme y tient le rôle de Juliette, une trentenaire en pleine dépression – à l’opposé donc de ce que dégage son interprète – qui rentre voir ses proches le temps d’un week-end, espérant profiter du réconfort de sa famille… Un gentil père un peu discret campé par Jean-Pierre Darroussin ; une mère artiste – que joue Noémie Lvovsky – aussi perchée que son nouveau compagnon ; une sœur – magistralement interprétée par Sophie Guillemin – usée par son quotidien et son rôle de cheffe de famille (mais qui se soigne…) et une grand-mère sympathique qui regarde d’un œil désabusé cette famille un brin déjantée. Au beau milieu de cette joyeuse pagaille et de ces personnalités hétéroclites, Juliette tente d’éclairer certains détails de son enfance qui lui échappent et qui lui permettront, qui sait, de (re)trouver un semblant de bien-être.

 

 

Le film est une adaptation de la bande dessinée Juliette, les fantômes reviennent au printemps (de Camille Jourdy) que la réalisatrice a porté au cinéma avec l’œil bienveillant, et même la participation de l’autrice.

Après l’engouement autour du film Annie en colère (2022) – dont le sujet était l’avortement – qui a reçu de très nombreux prix, et avant lui Aurore – qui traitait de la ménopause -, également récompensé, gageons que Juliette au printemps et le sujet brûlant rarement évoqué au cinéma qu’est la dépression, obtiendra le même succès !

© Delphine Goby O’Brien pour Le Mensuel / photo DR / juin 2024

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