INTERVIEW
Interview vidéo de Adrien Gallo et Félix Hemmen des BB Brunes pour Le Mensuel en 2013
« Les gens sont là et on s’en rend vraiment compte sur cette tournée ! Ça donne la pêche c’est sûr ! »
Leur dernier album s’est un peu fait attendre c’est vrai, mais le résultat valait la peine d’être un peu patients.
Fruit de leur jeune mais intense expérience, Long courrier devrait leur permettre de faire encore un bon petit
bout de chemin pour partir à la rencontre d’un public qu’ils n’ont de toute évidence plus à séduire…
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Adrien Gallo : Oui, c’est la première fois qu’on prend autant de temps pour enregistrer un album et c’est un réel luxe d’avoir pu le faire. Il s’est fait sur un an et demi. Il y a eu une première session en France et une seconde aux Etats-Unis, à New-York, où j’ai beaucoup travaillé. J’ai d’ailleurs écrit la moitié de l’album là-bas et ça m’a permis de m’ouvrir à d’autres styles, à d’autres musiques. On s’est mis à écouter beaucoup plus d’électro comme Charly, Theme 83, Phenix mais pas seulement. On s’est penché sur des chanteurs comme Etienne Daho et Christophe qu’on s’est mis à admirer. Tout ça se ressent dans notre musique, on a voulu faire quelque chose de différent, d’un peu surprenant pour notre public, quelque chose d’un peu plus pop électro.
Ce sont les voyages qui vous ont tant fait évoluer tous les quatre ?
Adrien : Oui car les derniers temps, on était tout le temps sur la route et à chaque fois on se nourrissait de rencontres. C’est super important de bouger physiquement pour pouvoir voyager dans sa tête, s’évader. Et suite à ces expériences, le titre de notre dernier album s’est imposé. C’était au départ le titre d’une des chansons et on s’est dit que ce titre, en tout juste deux mots, retraçait à la perfection tous les thèmes abordés sur l’album. Je vivais entre New-York et Paris durant cette époque d’écriture et à force de prendre l’avion pour faire mes allers-retours, je crois que ça a fait tilt ! (rires)
Félix Hemmen : Je suis entièrement d’accord avec tout ce qu’il dit ! (rires)
Vous avez grandi et mûri ensemble tous les quatre, ce n’est difficile parfois de se supporter ?
Adrien : Non ! (rires) C’est facile parce que c’est une force d’être ensemble. Sur scène, on forme une sorte de bloc, on se soutient les uns les autres et on se répartit les tâches. C’est vraiment un atout d’être tous les quatre.
Justement comment sont répartis les rôles ?
Ce nouvel album sonne beaucoup plus pop…
Adrien : C’est grâce à Allan O’Connell que j’ai rencontré à New-York et avec qui j’ai travaillé à Londres qui a apporté une sorte de couleur à l’album. Il y avait déjà beaucoup de claviers et de batterie, mais lui les a rendu plus intéressantes. C’est sa touche qui a aussi beaucoup apporté à cet album.
Félix : On peut même dire qu’il était dans un délire beaucoup plus « électronique » que pour les albums précédents… On a même un morceau qui n’est pas resté sur l’album car il sonnait trop « Plastic Bertrand » ! (rires)
Votre dernier concert à Nice a affiché complet très rapidement, ça change quelque chose de savoir ça, quand on est sur scène ?
Adrien : Oui on a plus d’engouement parce que les gens sont là et qu’on s’en rend vraiment compte sur cette tournée. Ils sont tous à fond alors que ce n’était pas évident que le succès soit au rendez-vous. On est super heureux qu’ils soient là et qu’ils soient aussi nombreux. Ça donne la pêche c’est sûr !
Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson
Montage vidéo réalisé par Aurélien Didelot
Interview parue dans l’édition n°339 de Juillet / Août 2013
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