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Interview de Arnaud Gidoin et Rémy Caccia pour Le Mensuel en 2013
ARNAUD GIDOIN
&
RÉMY CACCIA
C’est dans une histoire inventée pour l’occasion que notre quintet infernal reprend du service ! Experts du mystère comme il en existe peu, Scooby Doo, Sammy, Véra, Fred et Daphné, sont de nouveau réquisitionnés sur scène, dans un spectacle haletant, à la mise en scène digne des plus grandes productions de Broadway, pour émerveiller les plus jeunes et rappeler bien des souvenirs aux plus âgés…
Rémy Caccia : C’est un scénario original mais dans l’esprit Scooby Doo bien sûr. C’est un spectacle franco-français, on a tout fait ! La Warner nous a laissé faire, c’est assez rare… Comme ça avait très bien marché avec le précédent ils nous ont laissé créer l’histoire cette fois-ci avec, bien entendu, des étapes de validation. Mais ce Scooby Doo là est français… C’est Montebourg qui va être content ! (rires)
Vous avez accepté sans hésitation le rôle de Sammy ?
Arnaud Gidoin : Oui ! J’avais vraiment envie de remettre le costume de ce super héros un peu naze, peureux, hyper froussard ! Alors quand on vous offre un rôle pareil, pas question de refuser surtout après avoir réuni 100 000 personnes sur le premier spectacle. Et surtout, le rôle est sympa et on touche tout le monde, aussi bien les enfants que les parents qui finissent par se marrer autant que les gosses !
Que raconte ce Scooby Doo français ?
Rémy : On a des méchants bien sûr, un mystère évidemment, des pizzas comme d’habitude ! (rires) On retrouve surtout un personnage qui était présent dans le premier spectacle et avait fait un malheur, Otto, qui est resté ami avec Scooby Doo et le gang, Sammy, Fred, Véra, Daphné. Il les appelle à la rescousse car il est en train d’entreprendre des fouilles dans une pyramide en plein désert et ça ne se passe pas très bien. Un pharaon s’est réveillé et transforme les gens en pierre.
Etiez vous un inconditionnel de Scooby Doo ?
Arnaud : Tout le monde connaît Scooby Doo, Sammy et le reste de la bande ! C’est comme une sorte de Club des Cinq. Ce qui me branche c’est que c’est décalé, c’est rock, c’est speed, c’est bien con parfois aussi mais j’adore ça ! (rires) Et sur scène, c’est devenu un vrai et grand spectacle, je suis très heureux de le faire. Ça en jette, il y a du rock, de la musique écrite et composée par Raphaël Alazraki et Christelle Chollet donc ça remue. Et puis c’est drôle et sincère !
Pourquoi avez-vous été charmé par ce dessin animé ?
Rémy : Je pense qu’il est nettement au dessus du lot de tout ce qui se fait pour les enfants. Et puis, je suis un quadra et j’ai connu l’époque où il n’y avait que trois chaînes à la télé avec un seul dessin animé par semaine. Et c’était Scooby Doo ! Ça explique bien des choses ! (rires) Pour couronner le tout, j’ai trois enfants qui en sont fans. J’ai revu Scooby Doo grâce à eux et je me suis alors aperçu qu’il était diffusé depuis quarante ans avec toujours de nouveaux épisodes, un nouvel habillage, de nouvelles musiques, de nouvelles histoires. C’est un phénomène incroyable qui ça ne s’arrêtera jamais.
Ça demande un jeu d’acteur différent de chercher à capter les enfants et les parents ?
Arnaud : Bien sûr. Déjà il faut s’oublier et ne penser qu’au personnage. Il faut rester le plus sincère possible. Les gosses sont aux anges de voir leurs personnages prendre forme. J’ai eu des émotions avec les enfants que je n’ai jamais eu avec un autre public. Je me souviens avoir chialer à l’Olympia la première fois !
Sur scène, ça donne quoi ?
Rémy : On a onze artistes sur scène, danseurs, chanteurs, et comédiens. On a deux grands décors… Au pied de la pyramide et dans la chambre funéraire. On a des chansons, des chorégraphies, des courses-poursuites. Il y a un côté théâtre de boulevard parce que ça rentre, ça sort, que les portes claquent et qu’il y a des quiproquos.
Dans Scooby Doo le rythme est infernal…
Arnaud : Le moteur c’est le public, c’est l’ambiance dans la troupe et puis c’est aussi le succès. C’est un peu grisant de penser qu’on joue devant des salles hyper pleines à chaque fois. Ça nous booste. C’est du boulot bien sûr, mais qu’on ne se plaigne pas ! Ma postière, elle, n’a jamais été applaudie ! (rires)
Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
Interview parue dans l’édition n°335 de Mars 2013
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