COUPS DE COEUR

« Il n’y a pas de Ajar » : Un monologue « contre l’identité » dans l’air du temps

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Il n’y a pas de Ajar par Johanna Nizard

théâtre / seul en scène théâtral / monologue

 


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Il n’y a pas de Ajar : L’identité battue en brèche

Qui sommes-nous ? À quel ensemble collectif appartenons-nous ? Ces questions sur l’identité sont toujours d’actualité, voire brûlantes. Avec Il n’y a pas de Ajar – interprété sur scène par Johanna Nizard -, le Théâtre National de Nice ouvre, pour la seconde fois, un espace de réflexion à la fin février.

 

 

Dans ce texte sous-titré [Monologue contre l’identité], l’autrice Delphine Horvilleur – accessoirement rabbin – propose un plaidoyer contre « les réductions identitaires » et tente de démontrer comment nous sommes, tous, une somme d’identités : celle que l’on se crée et celles que l’on reçoit. Pour preuve, elle prend comme point de départ Émile Ajar, la deuxième identité de l’écrivain Romain Gary, qui a créé cet auteur fictif afin de se défaire de sa première « peau » et de se libérer, ainsi, de ses carcans.

De sa voix grave, Johanna Nizard, grimée jusqu’à la métamorphose, interprète ce texte avec brio, en reprenant parfaitement le ton humoristique et corrosif du livre. Truffé de second, voire troisième degré, le spectacle – tout comme l’ouvrage – « s’attaque » entre autre à l’identité juive grâce au personnage d’Abraham Ajar, qui se réclame fils d’Émile Ajar – ce dernier n’ayant jamais existé de corps – et de celui à la source de tout : Romain Gary. Âme sensible et surtout susceptible s’abstenir car la bousculade intellectuelle dure tout au long de la pièce et nous percute frontalement… Pour ne nous faire que mieux réfléchir…

© Claire Thiebaut pour Le Mensuel / Photo DR

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