CONCERT

Gérard Lanvin en interview pour la tournée avec son fils Manu Lanvin

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« J’ai eu raison de faire passer mes proches avant tout le reste… » Gérard Lanvin

 


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Dans la lignée des Dutronc et des Chedid, les Lanvin s’offrent, depuis deux ans, une parenthèse musicale et scénique dès que leurs emplois du temps s’alignent. Musicien, producteur, compositeur et arrangeur, Manu a accompagné son père dans l’enregistrement de son tout premier album – Ici-bas – et savoure le privilège de pouvoir se créer d’inoubliables souvenirs avec lui, en tournée… Alternant les projets, ils interprètent tour à tour les répertoires de l’un et de l’autre avec, à chaque fois, le même blues sincère, énergique et profond qui colle à merveille avec les textes de celui qu’on connaissait surtout, jusqu’à présent, pour ses rôles au cinéma. Écrites par un Gérard Lanvin humble, sensible et authentique, ces chansons engagées et sociétales s’écoutent comme on lit des nouvelles et nous rappellent ô combien notre monde a grand besoin d’un peu plus d’amour et de tolérance…

 

 


 

 

Gérard Lanvin en interview pour une tournée de concerts

interview / tournée / concert / rock / blues

  • 22 novembre 2024 / 20:00 / Cagnes-sur-Mer / Casino Terrazur / Infos et billetterie ici !
  • interview complète disponible à partir du 15 novembre 2024

 

 


 

 

Ici-bas, votre 1er album…

Gérard Lanvin : En tant qu’acteur, j’ai régulièrement joué les mots des autres mais j’avais des choses à raconter et Manu le savait… Le confinement nous a permis de passer du temps ensemble pour composer… La musique a toujours fait partie de notre vie. Jennifer (ma femme) était chanteuse de disco et sa passion a « envahi » notre maison au point qu’on a plus d’amis musiciens que comédiens ! Il faut dire qu’une réunion d’acteurs, c’est souvent particulier ! (rires) J’aime qu’un dîner se finisse en bœuf et Manu a été élevé dans cet esprit-là…

 

Le choix du blues… 

Le blues, c’est vibratoire, c’est la musique qui nous correspond naturellement. Ça a du caractère et en même temps, c’est populaire, sans fioriture… Ça me transporte à chaque fois et j’ai l’impression que ça colle bien aux sujets que j’aborde.

 

Des textes engagés… 

J’ai dressé un état des lieux de « l’an 20 » que j’expose en chansons… Ça raconte l’époque, le harcèlement à l’école, les femmes battues comme ma pote Marie Trintignant qui a été exécutée, les religions, l’incompétence de ceux qui nous gouvernent… J’ai « l’oreille ouverte » et j’ai toujours fait en sorte de bien garder les pieds sur terre car, comme disait Audiard, les expressions populaires viennent de la rue. Il ne faut pas se déconnecter des gens à qui on s’adresse…

 

Nouvelle carrière « sur le tard »…

Si on a peur, on ne peut pas se lancer… En revanche, il y a le doute… C’est la ligne de flottaison des gens raisonnables ! (rires) Je n’ai pas de complexe à en avoir et surtout, j’ai eu la chance d’avoir Manu à mes côtés pour les dissiper. Il a mis son talent et celui de ses exceptionnels musiciens au service de mes textes et par-dessus tout, même s’il reste très pro, il est mon fils et ça, ça m’a donné une force incroyable !

J’ai choisi de faire peu de cinéma pour avoir une famille solide… L’aventure qu’on vit tous les deux aujourd’hui me conforte dans l’idée que j’ai eu raison de faire passer mes proches avant tout le reste.

© Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson aux Nuits de Robinson de Mandelieu pour Le Mensuel / Photos Léane Le Meur, Benjamin Decoin SIPA Presse, Laetitia Benady & Patrick Swirc

 

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