COUPS DE COEUR
Franjo en interview et en tournée avec son spectacle « Sur scène »
« J’aime titiller, déranger et faire réagir… » Franjo
Bien que les salles où il joue affichent la plupart du temps complet, Franjo a le bon goût de ne pas avoir pris la grosse tête ! Artiste et artisan, il travaille toujours autant qu’à ses débuts, si ce n’est plus ! Produisant lui-même ses tournées, écrivant ses textes et réalisant ses créations vidéo, le comédien est en permanence sur tous les fronts et s’attèle à tout avec passion. Alors qu’on peut suivre régulièrement sur YouTube ses sketches à plusieurs personnages et y découvrir son 1er court-métrage Dogsitter – tourné avec Gérémy Crédeville – le jeune homme s’adonne, sur les planches, à un stand-up où il parle un peu de lui et beaucoup de la société qui l’entoure…
Franjo en interview pour son spectacle Sur scène
interview / humour / one-man / stand-up
- 11 janvier 2025 / 20:30 / Nice / Palais de la Méditerranée / infos & billetterie ici !
- 12 janvier 2025 / 18:00 / Saint-Raphaël / Cinéma Le Lido / infos & billetterie ici !
- ★ Les Plages du Rire : 02 février 2025 / 17:00 / Pégomas / Salle Mistral / infos & billetterie ici !
- 12 février 2025 / 20:30 / Toulon / Palais Neptune / infos & billetterie ici !
- ★ Les 3J Comiques : 28 mars 2025 / 20:30 / Puget-sur-Argens / Espace Culturel Victor Hugo / infos & billetterie ici !
- 03 avril 2025 / 20:00 / Avignon / Confluence Spectacles / infos & billetterie ici !
- 19 avril 2025 / 20:30 / Montpellier / Le Corum / infos & billetterie ici !
- 10 octobre 2025 / 20:30 / Béziers / Zinga Zanga / infos & billetterie ici !
- 07 février 2026 / 20:30 / Marseille / Le Silo / infos & billetterie ici !
Sincère sur scène…
Franjo : Généralement, ce que je dis sur scène est vrai même s’il y a évidemment un peu de « romance » et d’exagération pour que ce que j’ai vécu soit drôle. En revanche, sur YouTube, j’aime proposer quelque chose de différent. Je suis plus dans la fiction et j’aime bien incarner plusieurs personnages en me dédoublant grâce aux montages. Ce sont deux exercices bien distincts qui me plaisent autant l’un que l’autre, car j’adore le changement. En vidéo, je suis plus dans le jeu alors que sur scène, je parle aux spectateurs comme s’ils étaient mes potes.
Des contenus exclusifs…
À part quelques interactions improvisées ou des sketchs d’actu qui, par définition, sont éphémères, je ne mets rien du spectacle sur internet. Par respect pour le public qui paye sa place d’une part et parce que j’aime l’idée qu’une personne qui vient me voir soit surprise. Je ne vois pas l’intérêt de se déplacer si tout est déjà accessible en ligne…
Et donc un travail différent…
C’est une autre écriture, un autre rythme, une autre énergie. Et même en vidéo, le travail n’est pas toujours le même… Mon court-métrage Dogsitter, par exemple, n’a rien eu à voir, en termes de préparation, avec les sketches où je m’amuse à représenter différents points de vue comme j’ai pu le faire dernièrement avec l’élection de Trump. Il y avait 3 opinions exprimées à travers 3 personnages mais il arrive que certains internautes trouvent que ce ne soit pas assez équilibré… Dans ces cas-là, ils me traitent de fasciste ou de woke en fonction de leurs « idéaux »… D’ailleurs, je sais que j’ai vraiment réussi un texte quand je me fais insulter de gauchiste et de réac’ en même temps ! (rires)
Ne pas plaire à tout le monde…
Ça fait partie du jeu donc tu apprends à t’en foutre ! (rires) Et s’il y avait une unanimité permanente, je crois que ça ne me plairait pas… J’aime titiller, déranger et faire réagir donc ça ne me blesse pas quand on m’attaque. Mais je comprends que certains puissent quitter les réseaux sociaux à cause de ça. Il faut réussir à prendre la majeure partie des commentaires au second degré. La preuve, je ne tombe jamais en vrai sur tous les gens qui me détestent en ligne et qui me taclent ! (rires)
L’envie de faire rire…
Avec ma sœur (Marie Reno), je pense qu’on a hérité de la veine artistique de nos parents mais en ce qui me concerne, ça ne m’a semblé évident qu’après l’adolescence. Petit, je n’avais pas conscience d’avoir autant besoin de faire rire et d’ailleurs, j’ai commencé tard – à 24 ans seulement – en découvrant les scènes ouvertes à Paris…
Oser l’indépendance…
Le producteur, c’est souvent moi ! (rires) Celui qui croit en moi, c’est moi ! (rires) Avec mon équipe, on loue les salles, on fait la promo, on prend les risques… Mais on a la chance que ça se passe plutôt bien donc c’est encore plus gratifiant pour nous quand on arrive dans des salles pleines !
© Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel aux Royal’s du Rire de Mandelieu / Photo DR
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