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François Berléand en interview pour la pièce « Par le bout du nez » avec Antoine Duléry à Contes, Cannes et Sainte-Maxime

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« Par le bout du nez me demande beaucoup de concentration et d’énergie !«  François Berléand

 

Même si la pièce était mauvaise, on serait tenté de s’y rendre ne serait-ce pour le plaisir d’y retrouver ces deux grands messieurs de la scène et du cinéma français ! Se glissant dans les peaux du président de la République pour l’un et d’un psy pour l’autre dans Par le bout du nez, Antoine Duléry et François Berléand se livrent à un duel théâtral verbalement intense qui ne leur laisse aucun répit. Si l’enjeu de la pièce est de savoir lequel des deux fera plier l’autre, les deux comédiens rivalisent – avec autant de complicité que d’admiration -, quant à eux, d’un talent définitivement incontestable.

 

 


 

François Berléand dans « Par le bout du nez »

théâtre / comédie

  • 05 novembre 2022 / 20:00 / Contes / Théâtre de l’Hélice
  • 04 décembre 2022 / 18:00 / Cannes / Palais des Festivals
  • 16 > 17 décembre 2022 / 20:30 / Sainte-Maxime / Le Carré

 

 

 


 

Morgane Las Dit Peisson : Par le bout du nez, une écriture à 6 mains…

François Berléand : C’est une pièce espagnole adaptée par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière et à laquelle ils ont ajouté 30 minutes de texte ! Ce qui est drôle, c’est qu’en venant voir la première à Paris, l’auteur – Ramon Madaula – a décidé à son tour de réadapter en espagnol l’adaptation française ! (rires)

Une pièce intense à jouer…

François Berléand : Par le bout du nez me demande beaucoup de concentration et d’énergie car en plus de rester en permanence sur scène, elle m’oblige – endossant le rôle du psy qui pose les questions – à déclencher les dialogues… Ça accentue mon trac car je ne peux pas m’empêcher de penser que si je loupe une question, je mets en péril la pièce…

La mise en scène est signée Bernard Murat…

François Berléand : Je connais le lascar depuis des années ! (rires) On doit être à 12 ou 13 spectacles ensemble donc ça fluidifie énormément le travail et ça permet de gagner en efficacité. Que ce soit avec lui ou avec la formidable Léa Moussy – son assistante depuis une quinzaine d’années -, j’ai l’impression d’être en famille, c’est un petit luxe non négligeable.

 

 

Un jeu de pouvoirs…

François Berléand : Bien que le président ait (tout est relatif évidemment) un pouvoir quasi absolu, Par le bout du nez traite en effet de ce rapport de forces entre ce personnage et le mien qui est psy. Tout l’enjeu de cette pièce est de savoir qui va prendre le dessus sur l’autre et de voir si le président va accepter de se laisser faire pendant ces quelques heures passées ensemble…

Une pièce drôle et émouvante…

François Berléand : Elle est très bien ficelée. Elle est pleine de rebondissements, de répliques qui font mouche, drôle tout le temps et joliment émouvante par moments quand elle aborde l’enfance et le rapport au père… Elle offre une analyse très brillante et même ceux qui ne connaissent pas ou sont rebutés par l’exercice de l’analyse en ressortent assez bluffés !

 

Antoine Duléry en interview pour la pièce « Par le bout du nez » avec François Berléand à Contes, Cannes et Sainte-Maxime

 

Un prédisent mais pas de politique…

François Berléand : C’est vrai que les auteurs ne sont pas tombés dans ce piège et la politique ne reste qu’un prétexte à cette consultation improvisée. Mais, à la fin de la pièce, il y a une réplique qui à mon avis résume plutôt bien la politique qu’on connaît depuis une quarantaine d’années ! (rires) Je laisse évidemment les spectateurs la découvrir sur scène…

© Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pendant le Festival de Ramatuelle le 02 août 2020 pour Le Mensuel / Photos droits réservés / interview dans Le Mensuel de novembre 2022

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