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FESTIVAL RIRE 2011 – KAVANAGH – Interview-V-
Anthony KAVANAGH
Festival du Rire 2011
Déclaration d’amour d’Anthony
fan du Mensuel !
Anthony KAVANAGH
Festival du Rire 2011
Anthony Kavanagh, un artiste ? Une créature, un phénomène vous voulez dire !
Morgane L : Comment ça va depuis Performance d’Acteur ?
Anthony Kavanagh : Ça va super bien !
Je suis en train de faire un spectacle au cinéma ce soir à Saint Raphaël. C’est le 1er soir de la 2ème partie de cette tournée « Fait son coming-out ».
Pourquoi son coming-out ?
Coming-out, parce qu’on se lâche, on se révèle.
Ça fait dix ans que je suis en France, que j’ai trouvé l’amour ici, que je paye mes impôts ici, donc je me dis que j’ai le droit maintenant, avant je ne me permettais pas de le faire, les gens m’auraient dit « retourne dans ton pays, connard », là, ils disent juste « connard » !
Maintenant j’ai le droit de parler comme n’importe quel humoriste français peut le faire, donc je peux parler come je me permets de parler au Québec.
Le ton à changé et on y va à fond, on dit les vraies choses et on s’amuse beaucoup. On parle de religion, d’homosexualité, il n’y a pas de tabous.
On parle de la paternité, des hommes au supermarché, des différences de points de vue, du racisme. Donc on y a va, très rythmé, sans se prendre au sérieux, bien sûr on est là pour rigoler (rire)…
Avec de l’intro, de la musique, du bruitage et en même temps c’est peut-être le show le plus européen que j’ai fait, parce qu’il y a plus de « 4ème mur », j’incarne plus de personnages que dans les autres spectacles.
Oui, des nouvelles choses depuis fin mai… On va les intègrer en octobre.
Il y a des numéros qu’on a écrit au mois de juin au Canada donc là on est en train de les adapter pour la France. On va les intégrer au fur et à mesure mais il y aura peut-être des numéros qu’on va faire tourner : un soir il y aura un nouveau numéro, le soir suivant, un autre numéro.
Comme ça, pour moi, le show reste frais, différent et on ne se lasse pas. Je pense à moi et je pense à mon équipe et aussi aux gens qui reviennent voir le spectacle. Vous en découvrirez certainement un ou deux à Nice.
Votre fils en prend pour son grade…
Oui mon fils, qui va avoir 2 ans, en prend effectivement pour son grade.
C’est un vrai cadeau, il ne dort jamais, il crie, il pleure…
D’ailleurs il est à vendre, si jamais il y a des gens qui veulent l’acheter sur internet ! Il m’a réveillé quatre fois la nuit dernière… Quatre fois aussi la nuit d’avant, quatre fois !!! (rires)
Mais je l’aime quand même. J’ai hâte de vivre toutes les « premières fois » avec lui, la première fois qu’il va dire « s’il te plait » ou « je t’aime »… à 17 ans après qu’il m’ait demandé les clés de ma bagnole.
Là je suis son esclave. En ce moment c’est le moment des « toujours non ». Il me fout la honte partout !
Il n’a pas encore vu le spectacle et j’ai hâte qu’il le voit.
C’est le soleil de ma vie. Mon fils m’inspire beaucoup en ce moment.
Il a changé ma vision, mon point de vue. Et tout est une question de point de vue.
On a terminé le tournage de « Fais pas ci, fais pas çà » début août et ca sera diffusé en novembre et décembre. Une belle belle aventure !
j’ai été adopté alors que dire ?
Ce sont des Latins donc le Français est passionné, râleur, plein de folie…
On parle souvent du paradoxe français, mais c’est très vrai, il y a un côté conservateur et un côté fou en même temps. On ne m’a pas encore mis dehors, donc merci !
C’est le petit mot que je peux dire aux Français : merci !
Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
Montage vidéo par Aurélien Didelot
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