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FESTIVAL RIRE 2011 – AGNES SORAL – Interview-V-

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Agnès SORAL

Festival du Rire 2011
 « Agnès Soral
aimerait
vous y voir ! »

 

 


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Agnès SORAL
 
Festival du Rire 2011
 

« Agnès SORAL aimerait vous y voir ! »

 

 
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Morgane L : « Agnès Soral aimerait vous y voir » ?
Agnès Soral : C’est celui que j’ai joué pendant 2 ans au théâtre à Paris.
A chaque fois je pense que c’est fini et puis je continue à le jouer, c’est une longue histoire, c’est assez marrant.

Je l’ai coécrit avec Jacques Pessis. Je lui ai raconté mes péripéties amoureuses et il m’a dit : « faut faire un spectacle c’est drôle ! ».
Donc le personnage principal c’est moi ! Enfin c’est une caricature de moi. 

L’inspiration ?
Tout est basé sur mes expériences à moi et, je n’ai pas mis les plus folles !
J’ai mis celles où les gens se reconnaissent le plus à part peut être la rencontre du milliardaire, tout le monde n’a pas le malheur de rencontrer un milliardaire. (rires

C’est un peu un hymne au célibat et je sais que les femmes qui sont en chagrin  d’amour me disent ça leur donne la pêche. Il y a une proximité qui se passe.

Je pensais que les hommes me détesteraient parce que je les casse quand même un peu mais pas du tout ça les fait rire !

Parler de sexe sur scène, ce n’est pas trop difficile ?
Moi ça ne m’est pas du tout difficile, là où je suis contente, c’est que les gens ne sont pas choqués et, j’ai même eu un jour une vieille dame de 87 ans qui était venue de province qui m’a dit :
« Ah j’ai rit, j’ai mal aux zygomatiques !
Vous appelez un chat, un chat !
C’est comme ça que j’aurai aimé être quand j’étais plus jeune !
Vous avez bien raison ! ».

Maintenant de toute façon les femmes entre elles sont assez crues, il y a moins de tabous qu’avant et je parle même d’homosexualité. 

AGNES_SORAL_itwDans la vie on essaie d’être toujours un peu discret, sur scène on a la possibilité d’être truculent et plus on vieillit plus on trimbale quelque chose et du coup on a moins besoin de forcer aussi… faut bien qu’il y ait des avantages à vieillir !

A part toucher la retraite, (rires) et je sais déjà que je ne la toucherai pas !

Le cinéma ?
Là j’ai joué justement avec Bénureau dans un film qui qui s’appelle « Cassos », dont j’ai adoré l’humour.
C’est un film très différent au niveau du ton où il a le rôle principal et moi un second rôle.

AGNES_SORALitw_MEDIEFFJ’ai joué aussi dans un film où je fais un rôle rigolo avec Smaïn et Diefenthal qui s’appelle « Pauvre Richard », je ne sais pas quand il va sortir.

Et j’ai également joué dans un film pas encore distribué qui s’appelle « Par les Épines » où j’interprète un rôle dramatique.

Toujours autant de passion ?
Ah oui ! A un moment j’avais arrêté le métier, je ne l’ai pas dit pour éviter qu’on ne m’oublie totalement, mais je m’étais dit « Je n’ai plus envie, ce n’est plus la peine », donc je suis partie à l’étranger faire d’autres choses, mais on m’a reproposé des choses intéressantes et je me suis dit que j’allais retravailler d’une manière différente, redevenir « amateur ».
Des envies ?
Je peux jouer des méchantes ça ne me pose pas de problèmes.
Bien sûr, les gens m’aimeront moins au niveau du personnage, mais jouer une profonde salope, c’est intéressant.
C’est pour ça que je ne dis pas non à des choses dramatiques.

Ça pourrait m’intéresser de jouer une perverse sexuelle à partir du moment où on ne martyrise pas de jeunes acteurs… de jouer des pathologies, de jouer une handicapée.
Je ne sais pas, je m’en fous du moment que ça parle de quelque chose qui m’intéresse.

La liberté ?
C’est vrai que j’ai bien aimé le « seule en scène » pour la liberté que ça donne.
J’arrive, je voyage, ce n’est pas lourd, j’ai deux chaises sur scène c’est tout, point barre, j’ai ma valise.

Je suis mon propre chef, je peux à la fois tourner, refuser des dates, dire « tiens je referais bien de la scène … », je le reprends. Je trouve ça pas mal en fait. Ca donne une liberté, une indépendance qui est assez intéressante.

Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
Montage vidéo par Aurélien Didelot

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