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CRAZY – PERRETTA – Interview
Julian PERRETTA
Crazy Week interview
« La musique a toujours été ma passion depuis que j’étais enfant. Je n’ai jamais pensé à faire autre chose… »
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Morgane L : Tu es beaucoup en France, tu as une préférence pour Londres ou pour Paris ?
Julian PERRETTA : Paris ! J’adore Paris ! C’est une ville magnifique… j’aime tout à Paris. J’aime beaucoup la culture française, j’aime les gens et l’art de vivre à la française, ça me convient bien, c’est très relax.
J’ai choisi de reprendre Phoenix, car je les adore ! C’est un groupe très cool, ils ont des chansons incroyables et celle-ci était tout simplement l’une de mes préférées, j’ai pensé que je pouvais faire une version intéressante de celle-ci et donc je l’ai reprise !
J »étais au Palais Nikaïa en novembre dernier et j’ai joué à Monaco également. Je ne connaissais pas le Crazy Week, je savais seulement que je devais y venir pour jouer ! ! ! Mais l’endroit est superbe et la vue est impressionnante ! Je suis vraiment très heureux, c’est très cool !
Sincèrement, je n’aurais pas pu faire grand chose d’autre… La musique a toujours été ma passion depuis que j’étais enfant. Je n’ai d’ailleurs jamais pensé à faire autre chose… La musique était tout pour moi. Mon père est guitariste et c’est lui qui m’a initié. C’est un peu grâce à lui, tout ça, oui !
Oui, la pop musique anglaise des années 70 : Elton John, les Beatles, les Rolling Stones.
Mais j’aime aussi des groupes américains comme les Hall & Oats, Michael Jackson, et, plus récemment, j’ai bien sûr découvert Justin Timberlake, Maroon Five ou encore Outkast.
Oui, car elle s’adresse à tous les âges, je pense, à tous les sexes, à tout le monde, c’est populaire, tout le monde aime la pop.
C’était intéressant d’être en studio puis de bouger dans plein d’endroits différents. C’est bizarre d’avoir des fans au début, de partir en tournée… Les gens te reconnaissent, veulent te parler dans la rue, ont entendu tes chansons à la radio, c’est incroyable !
Non, je suis resté le même qu’il y a deux ou trois ans, je n’ai pas changé, c’est juste mon travail. Je suis comme tout le monde. La seule vraie différence, c’est que je suis très occupé, mon emploi du temps, lui, est différent ! J’ai un job qui se distingue de celui de la plupart des gens, j’ai l’impression d’avoir des responsabilités, pas seulement vis-à-vis des gens avec qui je travaille mais aussi vis-à-vis des gens qui achètent ma musique. J’ai la responsabilité de faire la musique qu’ils espèrent ou qu’ils attendent de moi quand ils achètent un album.
Tes projets ?
Faire un nouvel album. Il devrait sortir en Angleterre dans un mois et demi. Je travaille sur de nouveaux morceaux, sur de nouvelles tournées pour l’an prochain, des nouvelles vidéos mais aussi sur de nouveaux concepts pour que les gens perçoivent ma musique et pas seulement celle qui découle de mes influences.
Non, pas vraiment un nouveau style mais plutôt le développement de celui de ce premier album.
Oui, j’aimerais travailler avec Phoenix, Daft Punk, Bruno Mars mais aussi avec Elton John, Bowie, Georges Michael… Et puis j’aurais aussi rêvé de collaborer avec des légendes par lesquels j’ai été inspiré, tu sais, genre, Paul Mac Cartney ! J’aimerais juste que mon nouvel album soit intéressant, autant en contenu qu’en termes de personnes avec qui je travaille.
Ça m’a pris environ deux ans et demi. J’ai bossé avec Matt Johnson et Robert Harris, Jamiroquai, un petit peu avec Mark Ronson, avec des producteurs de pop à Los Angeles et à Londres. Ils m’ont aidé à trouver mon son et mon style et je suis très content de ça.
J’ai du travailler très dur pour avoir l’attention du public et qu’il vienne me voir. Quand on fait la première partie de Beyoncé qui a autant de fans aussi fidèles, c’est énormément de pression ! Ma musique est assez différente de la sienne, mais en même temps c’était génial de vivre cette aventure.
J’écris mes expériences, ce que j’ai ressenti. J’ai quitté l’école à 16 ans, j’étais jeune, je suis parti pour les Etats-Unis assez rapidement, donc j’ai vécu de nombreuses expériences pour quelqu’un d’aussi jeune. Dans mes textes, c’est de ça dont je parle.
Oui, mais pas seulement, je parle des autres aussi ! (rires)
Oui je raconte comment chaque personne est à la recherche d’un moment de célébrité dans sa vie, et combien c’est énervant d’avoir des gens qui veulent être plus importants que les autres.
Je déteste le monde la célébrité où tout le monde veut être plus important que les autres, alors que nous sommes tous pareils.
Donc je voulais faire une chanson qui dise « pourquoi ne pas être heureux de ce que tu as, avec ce que tu es, pourquoi dois tu être une célébrité, une personne importante pour un jour ? ».
Non en fait j’en avais tout juste 17 ! (rires)
Exactement, c’est une chanson sur un jeune homme, un peu paumé dans son monde et qui ne sait plus qui croire et qui se demande : « pourquoi je suis là ? », « pourquoi je suis avec toi ? », des trucs comme ça !
Je l’ai choisi car c’est quelque chose que je ressentais, j’avais l’impression de ne pas pouvoir m’exprimer, il y avait des barrières normales qui sont là quand on sort un album, c’est pour cela que j’ai appelé l’album « Stitch me Up ».
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Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
Traduction : Delphine O’Brien
Photos : Morgane Las Dit Peisson
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