« Les règles de l’art » : Melvil Poupaud dans un casse rocambolesque

Les règles de l’art avec Melvil Poupaud

cinéma / policier / comédie

• au cinéma le 30 avril 2025 / durée 1h34
• de Dominique Baumard
• avec Melvil Poupaud, Sofiane Zermani, Julia Piaton, Steve Tientcheu, Sophie Vannier 

Les règles de l’art : Casse rocambolesque entre suspense et comédie

En 2010, cinq chefs-d’œuvre signés Picasso, Matisse, Modigliani, Braque et Léger disparaissent du Musée d’Art Moderne de Paris. Valeur estimée : 100 millions d’euros ! Si les voleurs sont arrêtés, les tableaux, eux, ne réapparaîtront jamais… Une affaire digne d’un scénario de cinéma, que Les règles de l’art revisite avec une touche d’humour et de dérision. Yonathan (Melvil Poupaud), expert en montres de luxe, mène une existence bien réglée jusqu’à ce qu’il croise Éric, un receleur au charisme redoutable. Séduit par son assurance, il accepte une première arnaque avant de se retrouver embarqué dans un plan bien plus risqué : un cambriolage orchestré par Jo, un malfrat aussi méthodique que décontracté. Mais ce qui devait être un coup parfait se transforme rapidement en un désastre truffé d’imprévus et de maladresses…

Récompensé par le Prix spécial du Jury au Festival de l’Alpe d’Huez 2025, Les règles de l’art est le deuxième long-métrage de Dominique Baumard, également scénariste de la très réussie série Becoming Karl Lagerfeld. Il signe ici une comédie policière au rythme effréné, où chaque personnage se heurte à ses propres illusions : l’ambition aveugle de Jo, la soif de grandeur d’Éric et le manque total de talent d’acteur de Yonathan. Face à ce trio de bras cassés, Julia Piaton brille dans le rôle d’une restauratrice d’art dépassée par les évènements, bien qu’elle soit loin de n’être qu’une simple spectatrice. Révélée par Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? et remarquée dans Les petites victoires, elle apporte à cette comédie un mélange de finesse, de mordant et d’ironie, parfait contrepoint aux dérives de cette bande d’apprentis voleurs.

© Texte Cédric Stanghellini pour Le Mensuel / Photo Eloïse Legay SrabFilms

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