Non classé
Brigitte le groupe en interview pour Le Mensuel – Sylvie Hoarau
BRIGITTE
Interview de Sylvie Hoarau
« Le rôle des femmes est complexe… »
C’est exceptionnellement en solo que nous avons retrouvé cette fois-ci Brigitte et c’est Sylvie Hoarau,
la belle brune du duo de charme et de choc, qui s’est prêtée au jeu malgré son jonglage entre travail en studio, répétitions, tournée, vie de famille et rendez-vous chez le dentiste ! Car oui, depuis que nous les avions rencontrées la première fois en janvier dernier, les deux compères n’ont cessé de faire grimper leur cote de popularité jusqu’à jouer salle comble au Crazy Week !!! cet été, à enchaîner les dates de concert et à dépasser les frontières… Car si vous ne le saviez pas vous non plus, Brigitte fera voyager leur « french touch » originale et singulière jusqu’aux Etats-Unis, en Allemagne, au Canada ou en Norvège !
{youtube width= »810″ height= »480″}7o_t-cuQ7PA{/youtube}
Sylvie Hoarau : Très bien, très, très bien ! On a la chance d’être très bien entourées, on a une équipe vraiment formidable, soudée et tellement bienveillante. C’est un peu dur de penser qu’on va finir et qu’on ne les verra plus, qu’on ne sera plus en colo. J’ai un peu l’impression d’être en colonie de vacances depuis un moment ! (rires)
Cette tournée va durer jusqu’à quand ?
Pour la France, jusqu’à fin décembre et ensuite, en 2013, on a prévu des périodes de tournées à l’étranger, en Italie, en Allemagne, à Montréal au Canada, aux Etats-Unis, en Espagne… Et à la fin de l’année on part en Norvège.
Je ne savais pas que Brigitte allait dépasser les frontières…
Ben nous non plus ! On ne savait pas qu’on aimait voyager autant, c’est une bonne surprise. C’est cool !
Et à l’étranger, vous chantez en français, en anglais ?
On chante en français… Les gens adhèrent ! Mais on a quand même une chanson en anglais un peu « clin d’œil » mais aussi des reprises qui sont des chansons américaines ou anglaises qu’on chante également en anglais.
Au Crazy Week, on vous a vu passer du temps avec le public, au marchandising, pour signer des autographes, faire des photos ?
Malheureusement on ne peut pas le faire à chaque fois parce qu’il arrive qu’on doive partir tout de suite après, ou lorsque les salles sont trop grandes, au delà de deux mille personnes on ne le fait pas, c’est difficile à gérer quand trois cents personnes qui attendent après le concert. Mais c’est vrai qu’on avait commencé comme ça après les petits concerts, on a toujours aimé voir les gens qui nous attendaient. Nous ça nous parait normal, on l’a toujours fait pour se ressourcer auprès du public, faire des photos, des autographes, plutôt que d’avoir des gens qui font la queue pendant des heures derrière une grille. C’est quand même plus sympa d’être dans un hall, de boire un verre et d’être avec les gens.
La rencontre avec les gens c’est ça finalement le plus important pendant les tournées ?
Ah oui ! Si on n’a pas envie de rencontrer des gens il ne faut pas partir en tournée. On rencontre tous les jours entre vingt et trente personnes dans les salles entre les programmateurs, les techniciens, les organisateurs et puis le public. C’est génial des gens qui viennent pour voir votre concert, qui ont l’air de prendre leur pied et qui vous le disent… Qui n’aimerait pas ça ? (rires)
Tu sembles discrète, voire un peu timide, comment sur scène arrives-tu à prendre du plaisir, à oublier la peur ?
Ah mais moi je n’ai pas peur sur scène ! (rires) Aurélie et moi on est très différentes mais je suis au regret de te dire que j’aime faire les concerts, que personne ne m’oblige à monter sur scène… Même si je suis plus en retrait, c’est vrai…
Et être à deux sur scène, ça aide à oser certaines choses ?
Oui peut-être qu’être à deux ça donne plus confiance, on se projette mutuellement. Brigitte est une énorme surprise pour nous. On n’imaginait pas ça il y a quelques années, on ne pensait pas pouvoir mener ce couple de cette manière là.
D’où vient votre goût à toutes les deux pour l’esthétique que l’on retrouve sur scène et dans vos clips ?
De tout ce qui nous entoure, de nos souvenirs, de nos impressions, du cinéma, de photos, la peinture, la musique, les gens qui nous entourent, nos souvenirs d’enfance, nos envies, nos fantasmes. Tout y est !
Vous débarquez sur scène cachées derrière de grandes capes noires avant de vous dévoiler et d’apparaître féminines et glamour… C’est une manière de dire que c’est le projet Brigitte qui vous a révélé ce que vous aviez en vous ?
C’est une interprétation intéressante… On aime les contrastes… Cette cape un peu effrayante avec sa grande capuche un peu mousseuse et sombre, et le fait de laisser découvrir dessous une robe à paillette, ça fait le contraste. Après on peut l’interpréter à sa manière…
Parmi toutes les femmes que Brigitte incarne de laquelle te sens-tu la plus proche ?
Aucune. Ou toutes à la fois ! (rires) On est parfois intimidées, parfois exubérantes, parfois défraîchies, parfois euphoriques, pleines de bonheur, on a parfois envie de parler de choses légères, de raconter des choses plus personnelles et plus profondes. Toutes les femmes sont comme ça. Nos rôles de mamans, nos rôles d’amantes, nos rôles d’amies, de sœurs, de femmes qui travaillent, on a plein de facettes différentes. On n’a pas eu envie de se limiter à un aspect de notre personnalité de femme. Le rôle des femmes est complexe.
On connaît votre goût pour la mode alors qu’avez-vous ressenti quand vous avez eu l’occasion d’être affiliées à la marque Lancôme en leur prêtant votre titre « Oh la la » ?
Une très grande fierté ! C’est une autre surprise que nous a réservé Brigitte, cette attirance sur nous des gens de la mode. On ne s’attendait pas du tout à ça, ils nous adorent. On était très flattées. On a rencontré pas mal de marques, on travaille même parfois avec certaines d’entre elles, celles qui nous ont habillées pour les Victoires de la Musique, ou celles qui nous chaussent avec des chaussures spécialement faites pour la scène… Oui c’est beaucoup de plaisir, on s’amuse beaucoup avec tout ça.
Pour Lancôme, même si on ne peut pas parler d’égérie, ça a été une superbe collaboration. On a adapté une chanson pour un spot de pub qui n’est passé que sur internet mais on a dit oui tout de suite. On n’a pas mis trois jours à réfléchir ! (rires)
Et de réadapter votre titre en anglais, ça n’a pas été trop difficile ?
Non, c’était amusant. On a adapté un couplet et c’est tout, donc ça n’a pas été trop compliqué.
Et en ce moment n’y aurait-il pas un album en préparation ?
Pas du tout ! Mais c’est vrai que l’on prépare quelque chose… (rires) On prépare une surprise pour Noël mais ce n’est pas encore terminé…
Alors il n’y a pas encore l’idée d’un prochain album ?
Non, on n’a encore rien écrit, rien composé. On attend la fin de la tournée française pour commencer autre chose. On n’a pas le temps. On a quinze dates au mois de novembre, pas mal de promos, tu vois, là on était en studio pour Noël et accessoirement nous avons deux enfants chacune. Si on voulait faire un autre album, comme ça, là maintenant, il faudrait vendre nos enfants ou les louer, je ne sais pas… (rires)
En fait le break de la tournée, ça permet de faire les corvées et d’aller chez le dentiste ?
Oui c’est exactement ça ! Ça sert à emmener les enfants à leurs activités sportives, à la danse ou chez le médecin de temps en temps. Et puis juste de les voir, de les emmener à l’école, de prendre un goûter avec eux, de discuter avec eux.
Les photos du concert de Brigitte au Crazy Week !!! 2012 sont ici !
Montage vidéo par Aurélien Didelot Retour aux interviews
You must be logged in to post a comment Login