CINÉMA

Baptiste Lecaplain en interview pour le film « Jamais sans mon psy » et « La Tournée du Trio »

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« J’ai été touché par la large palette de ce personnage… » Baptiste Lecaplain

 

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Depuis une quinzaine d’années, Baptiste Lecaplain a gagné, de salle en salle, le cœur d’un public qui n’a cessé de s’agrandir. Avec ses trois one-man, l’humoriste, devenu une référence, a dévoilé un jeu ultra énergique et une personnalité véritablement attachante. Alors qu’il s’apprête à repartir pour une tournée marathon accompagné de Jérémy Ferrari et Arnaud Tsamère pour redonner vie au Trio (né il y a 12 ans à Cannes), il nous donne rendez-vous au cinéma dans le nouveau film d’Arnaud Lemort.

Si c’est loin d’être sa 1ère expérience devant la caméra, Jamais sans mon psy le propulse, cette fois-ci, en « tête d’affiche » ! Aux côtés de l’immense Christian Clavier, Baptiste Lecaplain s’est vu offrir un rôle à la hauteur de ses capacités de jeu. Entre comique de situation, action, romantisme et émotion, il s’est glissé dans la peau de Damien Leroy qui, après 5 ans de thérapie, tente pour la énième fois de se suicider en se jetant par la fenêtre du cabinet de son psy ! À bout de nerfs, le médecin lui conseille de tomber amoureux pour s’en défaire, sans imaginer qu’il risquait de le voir revenir, un an plus tard, en beau-fils…

 

 

 

 

Baptiste Lecaplain en interview pour le film Jamais sans mon psy et La Tournée du Trio

interview / cinéma / comédie / tournée / spectacle / humour / one-man

 

Tourner avec Christian Clavier…

C’était vraiment trop bien d’être à son contact… Il fait partie des gens qui m’ont donné envie de faire ce métier donc partager l’affiche avec lui est un cadeau magnifique. Inconsciemment, je me suis sûrement inspiré de lui. J’aime beaucoup son côté dynamique, énergique, voire très énervé. Il me fait toujours hurler de rire alors avoir pu le voir à l’œuvre, c’était magique !

 

 

Se laisser diriger quand on est habitué à tout gérer sur scène…

J’aime foncièrement faire plaisir et satisfaire la personne qui a choisi de me faire confiance. Entre le moment où Arnaud Lemort commence à travailler sur son scénario et le moment où ça sort en salles, il se passe 4 ans ! 4 ans de boulot, de décisions, de concessions, de stress... Alors, quand il te confie la responsabilité d’un des deux rôles principaux et que le 2ème n’est autre que Christian, c’est comme si tu avais une sorte de mission divine à accomplir.

 

Ton personnage hors norme est riche à incarner…

On ne se ressemble pas avec mon perso Damien Leroy, mais je pense que j’ai réussi à le comprendre et à le rendre vrai. Il n’est pas bien dans sa peau… Dépressif, suicidaire, hypocondriaque, phobique… Il cumule ! (rires) Moi, pour canaliser mon énergie un peu débordante, je fais beaucoup de sport, c’est ma thérapie. En revanche, si j’arrêtais, je crois que j’irais très vite voir un psy à mon tour ! (rires)

 

 

J’ai été touché par la large palette de ce personnage… Il y a tous ces ressorts comiques, ces failles, mais aussi une certaine émotion car Jamais sans mon psy est également une comédie romantique et je suis un grand fan de ce style de films…

 

 

Il y a aussi le Trio, après une création à Cannes en 2012…

Ça ne nous rajeunit pas… (rires) On est vraiment contents et excités de repartir sur les routes tous les 3 ! D’ailleurs, Jérémy nous a envoyé un message super mignon pour nous dire qu’on lui manquait… et on admettra que c’est très bizarre ? (rires)

 

 

On veut à tout prix que ce soit bien et surtout, contrairement aux Duos impossibles, on sait qu’on n’écrit pas pour ne jouer qu’une fois. On a 74 soirées qui nous attendent, donc on va pouvoir améliorer notre jeu de date en date… On a beaucoup écrit, on s’est fait beaucoup rire, mais ça fait deux mois qu’on n’a rien relu, donc il va falloir revoir tout ça à tête reposée et élaguer…

© Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel au Cineum Cannes / Photos David Koskas

 

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