INTERVIEW
Trois Cafés Gourmands en interview
Amis et passionnés de musique depuis l’enfance, Mylène, Jérémy et Sébastien ne se seraient pas un instant imaginés que le groupe qu’ils avaient officialisé il y a six ans en Corrèze serait aujourd’hui l’un des plus écoutés en France ! Passé en quelques mois de l’anonymat aux plus grands festivals grâce à son titre À nos souvenirs, le trio Trois Cafés Gourmands savoure désormais pleinement sa chance tout en ayant su conserver une simplicité qui a fait flancher le public dès la découverte de son premier morceau…
« On a des relations quasiment fraternelles… »
MORGANE LAS DIT PEISSON : On vous connait depuis l’an dernier mais vous n’êtes pas des débutants…
MYLÈNE MADRIAS : Ça faisait quelques années que l’on tournait avant de connaître cette chance d’être plébiscités par le public sans avoir cherché à nous imposer à lui… C’est hyper gratifiant que ce soit les gens qui aient été demandeurs alors évidemment, on a sauté sur l’occasion ! (rires)
Vous vivez de nombreuses premières fois…
MYLÈNE : On vit quelque chose d’assez magique en effet comme le fait de participer, à Nice, à la plus grande Fête de la Musique en France alors que l’an dernier, nous étions dans un tout petit village dans le Lot ! C’est merveilleux de pouvoir alterner des petites et des grandes salles, ce sont des exercices aussi différents qu’enrichissants même si je dois reconnaître qu’on a une légère préférence pour les lieux qui nous permettent d’être proches du public…
Un public qui adhère de plus en plus…
JÉRÉMY PAULY : De plus en plus, on entend le public chanter nos chansons, y compris celles qui ne passent pas en radio, et je crois que c’est ça qui nous interpelle le plus ! Ça signifie qu’il est vraiment derrière nous, qu’on a su l’intéresser et le toucher alors ça fait indéniablement plaisir !
Une amitié au coeur du projet…
MYLÈNE : Oui et je crois que c’est un immense avantage que de se connaître depuis si longtemps. On a des relations quasiment fraternelles alors bien sûr, on n’est pas toujours d’accord sur tout, mais ça ne nous empêche jamais d’avancer ensemble. Nos secrets pour que cette amitié dure malgré le travail c’est qu’aucun de nous ne prenne jamais le pas sur l’autre et surtout qu’on s’oblige à se laisser un peu tranquille en dehors du groupe. C’est essentiel pour notre équilibre d’avoir des vies personnelles mais aussi de continuer à se voir tous les trois en dehors du contexte professionnel…
Fraîcheur et enthousiasme…
SÉBASTIEN GOURSEYROL : C’est ce qui ressort le plus quand les gens parlent de Trois Cafés Gourmands et ça tombe bien car c’est ce qu’on a envie de véhiculer ! (rires) On a la chance de faire ce qu’on aime, que ce soit en studio ou sur scène, alors il n’y a aucune raison de ne pas transmettre notre bonne humeur au public ! (rires)
© Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pendant la Fête de la Musique à l’Hôtel Aston de Nice Photos droits réservés
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Interview parue dans les éditions n°405 #1, #2, #3 et #4 spéciales été 2019
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