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VERDI ALAGNA – Interview

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David ALAGNA

en interview

« Le monde de l’Opéra est un
univers merveilleux car il réunit
toutes les disciplines artistiques »
 
    
David ALAGNA
 
Monumental VERDI, le Réquiem
 


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« Le monde de l’Opéra est un univers merveilleux car il réunit toutes les disciplines artistiques »

  
  
 
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Morgane L : Naissance de ce projet ?
David ALAGNA : Il est né de la façon la plus naturelle qui soit je dirais. J’étais en préparation (on l’est encore) d’un gros projet d’Otello pour l’année Verdi en 2013 et donc j’étais en recherche d’ensembles spécialisés dans l’exécution verdienne et je suis allé écouter l’ensemble d’Ukraine, le choeur notamment.

Je me suis retrouvé là-bas avec l’ensemble orchestral au complet, les solistes de l’Opéra national de Kiev etc.

On était juste trois et ils nous ont présenté la totalité du Requiem. C’était époustoufflant, l’exécution musicale était extraordinaire, la concentration, les attaques d’orchestre…

C’était tellement au point, qu’on s’est dit qu’on n’allait pas attendre l’Otello et qu’on pouvait présenter ce Requiem.

J’avais envie de le présenter monumental parce que la composition l’est, l’exécution était aussi à l’image de ce gigantisme puis on s’est dit que l’idéal était de trouver des lieux qui étaient en adéquation avec ce spectaculaire. Donc on a montée cette tournée pour l’été.

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Combien d’artistes sur scène ?

Plus de 150 musiciens sur scène. Je n’avais aucune envie de galvauder cette musique là et le concept de départ en transformant ça en comédie musicale puisque le Requiem, c’est quand même une messe des morts au départ.

C’est quelque chose de très recueilli et c’est pour ça qu’on a voulu qu’Olivier Bellamy de Radio Classique soit présent pour resituer l’ouvrage dans son contexte.
Ce sera donc raconté par Olivier Bellamy, mais c’est plus un appel au recueillement que quelque chose de grandiloquent.

C’est une musique monumentale dans sa composition, dans son essence et son exécution mais ce n’est pas du « son et lumières ». On reste dans l’oeuvre, purement.

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Parcours atypique …
En fait, au départ, j’étais plasticien et musicien en parallèle (compositeur, orchestrateur, arrangeur). Dans les arts plastiques, j’étais surtout spécialisé dans la sculpture et puis, petit à petit, j’ai développé cette appréhension de l’espace sur les plateaux d’opéra, j’ai développé la pratique des décors et des costumes et je suis venu à la mise en scène par la force des choses.

Le monde de l’opéra est un univers merveilleux car il réunit toutes les disciplines artistiques, c’est de la danse, du ballet, de l’architecture, de la peinture… C’est de tout à la fois ! Au fil du temps, j’en suis venu à monter mes propres spectacles et à diriger artistiquement certaines productions.

D’où vient ce goût pour l’opéra ?
Il y a Roberto évidemment mais on a aussi un autre frère qui est plasticien et qui a beaucoup travaillé dans l’opéra à une époque…
Je pense que c’est une tradition de famille. Il y a eu beaucoup de musique à la maison et on a eu de nombreux chanteurs dans la famille, lyriques, traditionnels et en même temps populaires. ça a été notre école au départ, un peu comme ces musiciens de flamenco ou de musique tzigane qui ont une tradition, presque une école de famille.


MONUMENTAL VERDI, LE REQUIEM

20 juillet – 21h30 – Théâtre de la mer – Golfe-Juan

 SPECTACLE ANNULE par la PRODUCTION

 

Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel

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