BARAT – Interview

« Le théâtre de Verdure, en 1^ère partie de ce grand Monsieur, c’est une chance ! »

Morgane L : Faire la 1ère partie de Michael Gregorio à Nice ?
Laurent BARAT : Il a contacté un peu tous les théâtres de la région.
Celui où je joue actuellement, le Théâtre des Oiseaux, a proposé mon nom, et je me suis retrouvé ici, ce matin, à 9h pour passer ce casting !

J’ai appris la nouvelle il y a une semaine… Ca m’a fait plaisir évidemment mais ça m’a donné le trac.

Je  me suis dit que c’était l’occasion de rencontrer Michael et je l’ai fait sans me mettre trop de pression… et apparemment, ça a marché ! (rires)

Et à l’annonce des résultats, même si tu te dis que ce n’est pas grave, tu as tout de même un petit frisson. Ce sera quand même le théâtre de Verdure, en 1ère partie de ce grand monsieur, c’est une chance.

Ton spectacle …
Il parle de ma peur d’appréhender la trentaine.

Pourquoi les gens t’appellent « Monsieur » alors que tu n’as pas encore le réflex de te retourner…

Pourquoi tu t’endors devant la télé à 21h30…

Pourquoi tu te surprends à écouter du Alain Chamfort le matin…

C’est moi et mes expériences. Et j’avais envie de faire marrer les gens avec !

J’ai aussi beaucoup de collègues femmes qui m’inspirent énormément.
Elles s’appellent toutes « bichette » entre elles, mais quand elles ont le dos tourné…

A cause d’elles, j’ai failli devenir gay pas mal de fois ! Par contre, le prochain spectacle, je le ferai pour ma quarantaine, ça me laisse encore un peu de temps !

Tes exemples …
Roland Magdane, j’aime beaucoup aussi Jamel Debbouze. Il est très proche de son public et c’est ce que j’essaye de faire aussi…
Mais je suis mort de trouille et c’est en çà que Noëlle Perna me conseille beaucoup. Elle compte énormément.
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