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CHEVALIERS DU FIEL – Interview
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CHEVALIERS du FIEL
en interview
« Etre méchant et en faire un métier… c’est une petite ambition sur terre »
Les Chevaliers du Fiel
Eric Carrière & Francis Ginibre
Eric Carrière & Francis Ginibre
« Etre méchant et en faire un métier… c’est une petite ambition sur terre »
Morgane L : Ça a décollé en 96 et depuis vous n’avez plus lâché la scène
Eric : Non c’est vrai… Cette année, par exemple, on aura joué 200 fois en plus de la radio chaque jour, les promos télé…
Francis : Alors qu’au début on n’était pas sûr que ça durerait trois mois ! (rires) Donc ce n’est que du bonheur.
Eric : On n’a jamais eu de plan de carrière, on ne s’est jamais dit qu’au bout de 5 ans il fallait faire un film etc.
On a pris les choses comme on avait envie de les prendre et comme les gens ont décidé. On a su résister à certaines choses aussi…
La « Simca 1000 » a été un tube, on aurait pu se spécialiser dans ce genre là mais ça ne nous branchait pas de devenir des chanteurs de « plaisanterie ».
On a résisté à des sommes d’argent que des maisons de disques nous proposaient…
On a pris les choses comme on avait envie de les prendre et comme les gens ont décidé. On a su résister à certaines choses aussi…
La « Simca 1000 » a été un tube, on aurait pu se spécialiser dans ce genre là mais ça ne nous branchait pas de devenir des chanteurs de « plaisanterie ».
On a résisté à des sommes d’argent que des maisons de disques nous proposaient…
Comment expliquez-vous la fidélité du public ?
Francis : C’est ce qu’on appelle trouver son public. Je pense qu’on a évolué, qu’on a compris ce qu’attendaient les gens de nous et puis les gens ont aussi pris l’habitude de nous voir.
Plus ils nous voient plus ils ont envie de nous voir ! (rires)
On explique les échecs qu’on a pu avoir mais la réussite, on n’en mesure pas tous les ingrédients.
Bien sûr il y a l’authenticité, la sincérité, l’envie d’être sur scène… ça ne s’est pas estompé.
Francis : C’est ce qu’on appelle trouver son public. Je pense qu’on a évolué, qu’on a compris ce qu’attendaient les gens de nous et puis les gens ont aussi pris l’habitude de nous voir.
Plus ils nous voient plus ils ont envie de nous voir ! (rires)
On explique les échecs qu’on a pu avoir mais la réussite, on n’en mesure pas tous les ingrédients.
Bien sûr il y a l’authenticité, la sincérité, l’envie d’être sur scène… ça ne s’est pas estompé.
Eric : On n’est pas imposé par un business particulier. Pour d’autres c’est le cas, alors ça marche un an ou deux, puis les gens passent à un autre truc…
Peu importe ce qu’on nous a dit, on a continué dans notre style.
C’est comme le cinéma, on nous avait dit qu’il fallait en faire tout de suite alors qu’on a voulu attendre de pouvoir faire le film qu’on voulait faire…
Et là c’est un projet qui se précise !
Peu importe ce qu’on nous a dit, on a continué dans notre style.
C’est comme le cinéma, on nous avait dit qu’il fallait en faire tout de suite alors qu’on a voulu attendre de pouvoir faire le film qu’on voulait faire…
Et là c’est un projet qui se précise !
Vous êtes toujours d’accord ?
Eric : Assez souvent… Sur l’essentiel sinon on en parle et on essaye de comprendre les arguments de l’autre parce que de toute façon il faudra bien qu’on y arrive à deux !
Eric : Assez souvent… Sur l’essentiel sinon on en parle et on essaye de comprendre les arguments de l’autre parce que de toute façon il faudra bien qu’on y arrive à deux !
La moquerie est gentille chez vous…
Francis : Le succès auprès de notre public vient peut-être de là aussi.
Derrière cet humour, il y a une empathie pour les gens qu’on caricature.
On se moque un peu de nous-mêmes aussi !
Francis : Le succès auprès de notre public vient peut-être de là aussi.
Derrière cet humour, il y a une empathie pour les gens qu’on caricature.
On se moque un peu de nous-mêmes aussi !
Eric : On peut être méchants aussi… mais quand on est obligés ! (rires)
Etre méchant et en faire un métier, je trouve que c’est une petite ambition sur terre.
Etre méchant et en faire un métier, je trouve que c’est une petite ambition sur terre.
Vous tournez en alternant 3 ou 4 spectacles, la radio etc, vous carburez à quoi ?
Francis : Regardez… il n’y a même pas d’alcool ! (rires)
Du jus de fruit, du sport… C’est toujours l’envie qui est motivante !
Francis : Regardez… il n’y a même pas d’alcool ! (rires)
Du jus de fruit, du sport… C’est toujours l’envie qui est motivante !
Eric : On a galéré au début et aujourd’hui on nous propose tout… C’est très dur de dire non !
La radio ?
Francis : On est vraiment dans l’intimité des gens, on est chez eux…
On ne sait pas ce qu’ils font d’ailleurs quand ils nous écoutent…
On imagine plein de choses !
Francis : On est vraiment dans l’intimité des gens, on est chez eux…
On ne sait pas ce qu’ils font d’ailleurs quand ils nous écoutent…
On imagine plein de choses !
Eric : C’est magique, on touche même des gens qui n’iront jamais au spectacle…
Ca fait des années qu’on fait ça, on fait un peu partie de leurs familles.
Ca fait des années qu’on fait ça, on fait un peu partie de leurs familles.
Francis : Ca a été aussi un apport de techniques pour l’improvisation, l’écriture, le phrasé, la concision, la rapidité. Ca rend plus efficace…
Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
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