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INTERVIEW

Vigon Bamy Jay en interview

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Ce trio donne l’impression d’avoir existé pendant de longues années, d’être tombé dans l’oubli avant de revenir en fanfare sur le devant de la scène et pourtant, il ne soufflera sa première bougie que dans un mois ! Surfant sur la mode du vintage et du revival, le premier album de Vigon, Bamy et Jay, composé de reprises, s’est retrouvé disque d’or en un temps record alors qu’à la création du projet, rien ne pouvait laisser présager un tel succès. Il faut dire que réunir sur une même scène un ancien Poetic Lovers, un ancien choriste de Johnny Hallyday et ancien candidat de The Voice, sur le papier, ça ne faisait pas rêver. Il aura donc fallu que le charme opère d’une autre manière… Et s’ils étaient la preuve vivante que pour qu’un album fonctionne, seules les capacités devraient compter ?…

 


« Dans cette aventure, tout est spontané, c’est ça qui est formidable ! »


 

Vigo-entrevue-filmsMorgane Las Dit Peisson : On a l’impression de vous connaître tous les trois depuis une éternité alors que votre trio est récent…

Erick Bamy : C’est vrai que ce n’est pas vieux toute cette histoire ! Mais moi, ça fait déjà longtemps que je connaissais Vigon. Jay, par contre, je l’ai rencontré il y a deux ans et je dois dire que ça a été un véritable coup de foudre ! Artistique et amical, bien sûr ! (rires) On s’est tout de suite bien entendu tous les trois. C’est d’ailleurs peut-être pour ça qu’on ne donne pas cette impression de nouveauté aux gens.

Qui a eu cette idée là parmi vous trois ?

Vigon avait l’occasion de faire un album et je ne sais pas pourquoi, il a dit qu’il n’avait pas envie de le faire tout seul cette fois-ci ! Il voulait être entouré de copains, de gens qu’il aimait bien. Il a appelé Jay, il m’a appelé et quand j’ai eu son coup de fil, je lui ai dit que j’étais d’accord pour l’accompagner. C’est né comme ça, tout simplement et, au fur et à mesure, on s’est laissé prendre au jeu.

Vous n’aviez jamais eu, avec Vigon, l’idée d’un duo ?

Oui et non… Sans plus que ça en fait ! (rires) Il faut dire que de temps en temps, quand on se croisait sur la route ou dans des concerts, on s’invitait mutuellement sur scène. On le faisait de façon naturelle et toujours inopinée. On prenait beaucoup de plaisir à ça mais on n’avait jamais pensé à le faire « officiellement ». Et puis c’est arrivé… Je pense qu’il faut toujours laisser la vie et le hasard faire les choses. Dans ces cas là, ce n’est que du bonheur !

Il y a des moments où l’on est prêt pour certaines choses…

Oui il y a des fois où il ne faut pas essayer de forcer le destin. Les choses viennent comme elles viennent, naturellement. D’ailleurs je crois que c’est pour ça qu’on donne cette impression de connivence. Elle est venue comme ça, d’ellemême. Dans cette aventure, tout est spontané, c’est ça qui est formidable !

Et donc pour vous, ça a été oui tout de suite ?

Oui immédiatement ! À la seconde même ! (rires) Simplement parce que Vigon est une personne que j’aime énormément et ça fait très longtemps qu’e nous sommes amis. Sans hésitation, sans même savoir où ça allait aller, j’ai dit oui tout de suite. C’était aussi simple que ça pour moi !

Le style musical a aussi été une évidence pour vous trois ?

On en a discuté entre nous mais ça a été très vite. Nous sommes tombés d’accord, une fois encore, sur les chansons, comme ça, naturellement. C’est terrible parce que j’aurais bien aimé que ce soit un peu plus difficile pour avoir plus de choses à raconter, et bien non, même pas ! (rires) On est les premiers étonnés, sincèrement, on n’en revient pas encore !

Les chansons choisies vous touchaient personnellement les uns et les autres ?

Oui et ce pour un tas de raisons mais surtout, ce sont des chansons aussi superbes que difficiles à chanter alors on a eu envie de relever le défi en décidant de s’attaquer à des montagnes. C’est plus passionnant d’essayer d’être à la hauteur de ceux qui les ont créées et j’avoue que ça met déjà la barre assez haut.

Aucune crainte à l’idée de s’attaquer à un répertoire que les gens connaissent déjà si bien ?

Si bien sûr ! D’un côté, on est mort de trouille et de l’autre, on est surpris. Après avoir enregistré Feelings, j’ai appris qu’il y avait eu 1 200 versions dans le monde… Si on m’avait dit ça avant, on ne l’aurait sûrement pas faite ! (rires) On a choisi des chansons qui nous plaisaient et humblement on a essayé de les faire à notre sauce comme on dit sans jamais trahir les créateurs. C’est un peu prétentieux comme idée quand même quand j’y pense ! (rires)

Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
Montage réalisé par Aurélien Didelot
Interview parue dans l’édition n°348 de Mai 2014

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