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Tourisme : Un week-end découverte à Narbonne

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Un week-end découverte à Narbonne

tourisme / visites / découvertes / vacances / week-end

En collaboration avec l’OT Narbonne et la Côte du Midi – Merci à Virginie Sire

 

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Narbonne : Un voyage à travers le temps

L’Occitanie, dont le chef-lieu est Toulouse, possède 13 départements et est délimitée par Avignon à l’est, Perpignan au sud-est, Tarbes à l’ouest, la Lozère au nord et l’Espagne au sud.

Elle longe la côte méditerranéenne de la Camargue à la réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls (à l’extrême sud-est de l’Hexagone), formant une frontière avec l’Espagne voisine.

Entre ces deux points se trouve Narbonne, une localité de presque 58 000 habitants, sous-préfecture du département de l’Aude, qui fut créée à l’époque gallo-romaine. Elle portait alors le doux nom de Narbo Martius, « narb- » signifiant « habitation proche de l’eau » en basque et Mars en hommage au dieu protecteur du site.

Si Narbonne est en bordure de mer Méditerranée, elle est aussi une ville d’eau grâce au canal de la Robine – construit au XVIème siècle – qui la traverse, reliant le fleuve Aude à l’embouchure de Port-la-Nouvelle. Il n’est autre qu’un embranchement du célèbre canal du Midi.

Rien d’étonnant alors que Narbonne se distingue des autres cités. Plébiscitée pour son cadre de vie avec une nature omniprésente, sa proximité avec la mer, sa promenade au fil de l’eau sur les berges de la Robine, son patrimoine culturel et historique avec une architecture classée (elle a reçu le label « Ville d’art et d’histoire » en 2006), elle est également dotée d’une gastronomie gourmande !

S’il est évidemment fort agréable de profiter de Narbonne côté plage, nous nous intéresserons ici à Narbonne côté terre.

     

Office de Tourisme de la Côte du Midi

 

 

Narbonne : À visiter

La maison natale de Charles Trenet

Chère maison de son enfance

Face à la voie ferrée, à l’angle de l’avenue Anatole France et de l’avenue Charles Trenet, se trouve une petite maison bourgeoise, d’époque, de deux étages, aux volets verts. C’est précisément là que le chanteur Charles Trenet (1913-2001) fit ses premières vocalises un jour de mai 1913. Nul ne sait vraiment s’il chantait « soir et matin » (comme il le clame dans sa chanson Je chante), mais une chose est sûre : il écrivit pas moins de 400 titres durant sa vie d’artiste !

Quoi qu’il en soit, sa maison natale est à visiter. On y découvre des souvenirs d’enfance, des archives, d’anciens meubles, des bibelots et la scénographie y est interactive et audiovisuelle !

     

La maison natale de Charles Trenet

 

 

Palais-Musée des Archevêques

Un patrimoine grandiose

Ensemble architectural incontournable de la commune et devenu – pour partie – l’hôtel de ville de Narbonne (à partir de 1845), cet édifice gigantesque est un savant mélange d’époques et de styles (roman, gothique, Renaissance, moderne et néo-gothique). Le Palais était la résidence des puissants archevêques de Narbonne, mais avait également une fonction défensive, avec ses tours et ses remparts. Il abrite depuis le XIXème siècle le Musée d’art et d’histoire ainsi que le Musée archéologique. Le bâtiment possède par ailleurs une cour d’honneur, des chapelles, des salles décorées, des plafonds peints et des collections remarquables à observer lors des visites.

Séparant le Palais Vieux du Palais Neuf, le passage de l’Ancre est une voie pavée et voûtée dans laquelle il faut absolument se promener pour s’imprégner de l’architecture massive et solennelle de l’édifice.

Après avoir gravi les 162 marches du donjon Gilles Aycelin, les plus courageux auront la plus belle vue de la ville, sur les collines avoisinantes et même sur la mer, puisqu’il culmine à 42 mètres de hauteur.

De nombreuses visites permettent de découvrir l’histoire de ce lieu singulier. Ainsi, vous pourrez devenir incollable sur la Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur (l’une des plus grandes cathédrales gothiques d’Europe, mais qui est restée inachevée : seul le chœur a été terminé), dont la première pierre fut posée en 1272 sur le Palais Vieux qui date du XIIème siècle et le Palais Neuf (érigé entre les XIVème et XIXème siècles), ou encore sur le cloître qui relie le palais à la Cathédrale et qui fut construit durant le XIVème siècle.

     

Palais-Musée des Archevêques (Hôtel de ville et musée)
  • 13 – 16 place de l’Hôtel de Ville, 11100 Narbonne
  • 04 68 90 31 34

 

 

Musée archéologique

Des collections uniques

Avec ses 12 salles, ce musée – établi au sein du Palais des Archevêques – retrace l’histoire locale, de la préhistoire à l’époque médiévale. Les collections qu’il renferme – issues des fouilles archéologiques – sont disposées en différentes sections et présentent entre autres des mosaïques, des céramiques, des faïences, des sculptures, des objets décoratifs, du mobilier ou encore des maquettes.

 

 

Les Halles

Produits de bouche et du terroir

Dès 1871, l’idée de création de halles couvertes commença à germer dans la commune, mais c’est finalement en 1894 que le projet est définitivement voté par les élus locaux. Les lauréats pour cette réalisation sont l’architecte Léopold Carlier et le constructeur André Gabelle. Le 1er janvier 1901, ce grand marché couvert, composé d’une structure métallique en fer puddlé (matériau qui a été utilisé pour la conception de la tour Eiffel) et fonte, d’une toiture en zinc soutenue par des portes de pierre et d’une entrée monumentale, ouvre enfin aux Narbonnais. Aujourd’hui encore très actives (on peut s’y rendre chaque jour que compte l’année de 7h00 à 13h30), les Halles – qui ont été élues « Plus beau marché de France » en 2022 lors du concours organisé par le Journal de 13 heures de TF1 en association avec la presse quotidienne régionale – accueillent près de 70 échoppes de bouche.

On y trouve des fruits et légumes, du poisson et des coquillages, des volailles, de la charcuterie et de la viande, des fromages, du bon pain, et même du vin pour accompagner le tout ! Il y a aussi des cafés, thés et chocolats, du miel, des olives. Il est également possible d’acheter des plats à emporter, comme des conserves artisanales, de la cuisine de la mer, d’Asie, d’Italie, des tapas ou des plats traditionnels… Et l’on peut aussi y boire un verre ou s’y attabler pour grignoter un bout, dans une ambiance sympa, décontractée et où sourire en parlant rugby est de mise !

     

Les Halles

 

 

Narbonne : À faire

Bateau le Solal

Prendre le large

C’est à bord d’une gabare (un joli bateau traditionnel), prénommé le Solal, que vous embarquerez pour une balade originale au fil de l’eau. Confortablement assis à l’ombre de la tonnelle, vous découvrirez Narbonne depuis le canal de Robine (classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO). La visite est commentée et permet d’en apprendre plus sur le canal et la ville, avec le moment clé de la croisière : le passage par l’écluse.

     

Bateau le Solal

 

 

Petit train

Attention au départ !

La même compagnie propose de coupler cette excursion à un circuit dans la ville en petit train. Permettant de voir cette fois-ci les Halles, la basilique Saint-Paul, la maison natale de Charles Trenet et la Cathédrale, pour ne citer que quelques-uns des monuments et sites historiques par lesquels il passe. Une agréable expérience d’une quarantaine de minutes, commentée, qui fait découvrir de nombreux lieux sans se fatiguer !

     

Petit train

 

Les Petits Bateaux

Mettre les voiles

Une autre façon bien agréable de naviguer est de devenir son propre capitaine ! Il est possible de louer des bateaux électriques sans permis et de voguer entre amis ou en famille, une heure durant, sur les eaux calmes du canal à admirer les chemins de halage et la campagne environnante. Souvenirs mémorables en perspective !

     

Les Petits Bateaux de Narbonne
  • 32 cours de la République, Promenade des Barques (accès conseillé par le Quai Victor Hugo), 11100 Narbonne
  • 07 67 57 36 96 / xacamanic@gmail.com
  • À partir de 18€

 

 

Narbonne : Dans l’histoire gallo-romaine

Narbo Via

Triplement passionnante !

Au printemps 2021, l’EPCC Narbo Via (Établissement public de coopération culturelle) ouvrit ses portes aux visiteurs. Il se compose d’entités distinctes établies dans trois lieux différents : le musée Narbo Via, en bordure du canal de la Robine ; les galeries souterraines de l’Horreum en plein centre-ville et le site-musée archéologique d’Amphoralis, à quelques encablures de là, sur la commune de Sallèles-d’Aude (à une vingtaine de minutes de l’Horreum).

Le musée Narbo Via est un espace contemporain, qui se veut être un lieu de vie. À la fois site de découvertes et d’apprentissage (expositions temporaires, ateliers, projections de films, nocturnes festives, explorations des coulisses et des réserves du musée, visites des chantiers de fouille sur le territoire…), il est par ailleurs un pôle de recherches archéologiques, rien que ça ! Qui mieux que Narbonne – qui était alors considérée comme la « seconde Rome » – pour accueillir chercheurs et scientifiques afin qu’ils puissent perpétuer les fouilles et les restaurations (céramiques, mosaïques, enduits peints, fragments lapidaires), mais aussi faire bénéficier à leurs pairs de conférences et de colloques sur ces sujets passionnants ?

Le musée possède également d’agréables jardins qui hébergent régulièrement des spectacles et évènements aux beaux jours, une librairie-boutique et un restaurant.

L’Horreum, rue Rouget de Lisle, au cœur de Narbonne, est une enfilade de galeries souterraines (claustrophobes attention, vous vous trouverez à 5 mètres sous terre), datant toujours de l’époque romaine, qui servait d’entrepôt, de réserve. On visite ces galeries faites de solides et imposants murs, qui étaient les fondations de (ce qui devait être) un marché.

Amphoralis est un site-musée où l’on peut observer des fouilles à l’extérieur et admirer les expositions permanentes et temporaires à l’intérieur.

Les archéologues ont mis à jour, à partir de 1976, une fabrique antique de poteries qui produisait des amphores pour conserver et transporter le vin (d’où le nom latin Amphoralis), des tuiles et des briques pour les constructions ainsi que des éléments de vaisselle.

On appréciera tout autant la balade dans les jardins, où poussent plus de 160 espèces botaniques répertoriées par les agronomes latins, espèces qui étaient alors utilisées pour l’alimentaire, les condiments, le médicinal, l’ornemental et l’artisanal. À côté, l’Arboretum est comme son nom l’indique un lieu où l’on retrouve différentes essences de bois (certaines qui servaient pour les cuissons) et qui informe sur la régénération d’une forêt.

     

Narbo Via
  • 2 avenue André Mècle, 11100 Narbonne
  • narbovia.fr / 0€ à 19€

 

 

Clos de la Lombarde

Ad vitam æternam

Autre lieu, autres vestiges… Le Clos de la Lombarde est encore de ces sites archéologiques incroyables par lequel nous vous incitons vivement à faire un détour. La visite (optez pour celle commentée par l’un des guides bénévoles passionnés et passionnants) nous ramène au temps des Romains, presque comme si on y était. On peut y voir deux domus (de belles demeures que les plus riches possédaient), des thermes, des bassins, un atelier de salaison des poissons, un puits… Une partie intérieure propose une animation immersive incroyable. Grâce à une technologie de pointe, une restitution 3D du lieu emmène le visiteur dans les rues et les villas, telles qu’elles étaient il y a 2000 ans ! Ce voyage virtuel est particulièrement apprécié des plus jeunes… mais pas que !

     

Clos de la Lombarde

 

 

Voie Domitienne

À nos pieds

Construite à partir de 118 av. J.-C., celle qui s’appelle en latin La Via Domitia (du nom du général romain Domitius Ahenobarbus), est le premier ouvrage conçu par les Romains en Gaule, et l’une des voies les plus importantes de l’Empire romain. Elle avait pour but de relier l’Italie natale des Romains à l’Espagne, et plus précisément Rome à Cadix à l’extrême sud de la péninsule Ibérique, afin de permettre la création des garnisons et les communications. Finalement, elle profita tout autant (si ce n’est plus) aux marchands, puis se développa en voie postale. Pavée, dallée ou simple piste de terre, elle était bornée tous les mille (équivalent à 1481 mètres). Il a d’ailleurs été recensé 90 bornes toujours observables le long du trajet. Une partie de cette voie, découverte en 1997, est visible en plein cœur de Narbonne, place de l’hôtel de ville.

La première colonie romaine du sud de la Gaule fut Narbo Martius : Narbonne. Les Romains, adeptes de viticulture, ne tardèrent pas à y planter de nombreuses vignes, faisant de ce vignoble narbonnais l’un des plus anciens de France ! Grâce au vin produit, ils commercèrent tant et si bien que le port de Narbonne devint vite l’un des plus grands ports romains de Méditerranée, livrant par voie maritime toute la Gaule, mais également les rives du Rhin et du Danube, l’Angleterre et évidemment Rome. Il est d’ailleurs probable que des exportations aient été faites jusqu’en Turquie, en Égypte, et au Soudan, des amphores à vin gauloises ayant été retrouvées en ces lieux.

À cette époque, Narbonne possédait un capitole et un amphithéâtre gigantesque. Souvent faits de marbre, ces édifices ont, au fil du temps, été détruits pour récupérer ce matériau noble afin de bâtir de nouveaux monuments. Les invasions firent le restent et réduisirent les constructions à néant. Seules les fondations subsistent, enfouies à plusieurs mètres sous l’actuelle ville ou englobées dans les étangs avoisinants.

Il a fallu attendre 2000 ans pour que des fouilles archéologiques récentes mettent à jour ces éléments historiques et architecturaux fabuleux.

Une partie de la voie Domitienne, les fondations du Capitole (un immense temple en marbre) et de l’Amphithéâtre, mais aussi un très grand mur d’enceinte (30 m de long) et une tour de 7 à 9 mètres de diamètre, des entrepôts de stockage de marchandises ou encore des canalisations pour évacuer les eaux usées ont été trouvés par des chercheurs. Preuve que les traces du passé ne cessent de resurgir des entrailles de la ville, animant la soif intarissable de découvertes des archéologues.

 

 

Narbonne : Y manger

La Table de Nicolas 

Petit mais costaud

Produits de qualité et plats en totalité faits « maison », voilà ce qui vous attend dans ce petit restaurant du centre de Narbonne, tenu par un couple de passionnés. La carte y est gourmande, mais écourtée afin de ne proposer que des aliments frais et surtout pleins de saveurs. Une belle adresse pour laquelle il est conseillé de réserver.

     

La Table de Nicolas 

 

 

Bistroquet Chez Marius 

Repaire des épicuriens

Se définissant lui-même comme étant une « cantoche épicurienne de proximité », ce sympathique lieu – mélange de bistrot joyeux et de resto goûteux – a tout de l’endroit idéal pour se repaître dans une ambiance simple et conviviale.

Avec une déco (tout aussi chaleureuse que l’accueil) faite de bois, de tons pastel, de dessins et d’affiches dans la salle intérieure et bénéficiant d’une charmante terrasse, Chez Marius est un établissement incontournable si l’on est de passage à Narbonne. Les plats sont un régal, avec des produits du coin pour la plupart, glanés au plus proche pour satisfaire les papilles des bons vivants qui s’y arrêtent. On peut également y faire un stop pour déguster des tapas autour d’une bouteille de vin (de la région, bien entendu !).

     

Chez Marius

 

 

Le Mosaïque

Patchwork de saveurs

À l’angle de la rue Mosaïque et de la rue Paul Louis Courier se trouve un établissement à la façade incroyable, entièrement rénové avec goût et chaleur, qui possède en son sein un hôtel confortable et moderne, un joli petit jardin et une piscine, ainsi qu’un excellent restaurant.

Ici, une cuisine franco-argentine est proposée… Et les papilles s’en souviendront avec bonheur !

Empanadas à se damner, picanas de bœuf, gambas sautées ou encore churros ou panna cotta au chocolat blanc et fruits rouges pour les palets sucrés, la carte regorge de mets savoureux et originaux. Quand la météo le permet, une agréable terrasse accueille les convives avec toujours un service parfait et des recommandations judicieuses pour le choix des vins.

     

Le Mosaïque
  • 5 rue Paul Louis Courier, 11100 Narbonne
  • 04 68 90 34 00 / hotellemosaique.com
  • ouvert midi et soir du mercredi au samedi / le dimanche midi les lundis et mardis soir

 

 

Les Grands Buffets

Expérience culinaire unique

Celui que l’on surnomme le père de la gastronomie moderne, Auguste Escoffier (chef du XIXème), approuverait sans doute cet établissement – où les mets sont proposés à volonté – qui ouvrit ses portes en 1989, sous l’impulsion de Jane et Louis Privat.

Véritable institution, le restaurant Les Grands Buffets de Narbonne offre un service dit « à la française », et non à table. Les plats sont déposés sur d’immenses buffets et ce sont les convives qui viennent y choisir ce qu’ils souhaitent goûter. Expérience unique et conviviale où l’on parle de gastronomie, où l’on « ose » essayer ce qui ne nous aurait pas forcément attiré de prime abord, et où l’on dévore (dans un premier temps) avec les yeux. Puis les choses se passent dans l’une des différentes salles, aux ambiances diamétralement opposées : le Salon Jean de La Fontaine possède l’élégance et le faste des plus grandes maisons, avec un brin d’ostentation puisque des colonnes sont parées de feuilles d’or ; la Tente d’Apparat Jean-Baptiste Nolin renferme un chic plus champêtre, tout en conservant un aspect luxueux. Les tentures, les boiseries et le mur végétal transportent dans une autre époque, celle des rois mondains. La Salle Ann Carrington met quant à elle en valeur une œuvre de l’artiste Bouquets and Butterflies faite de couverts en argent formant un bouquet somptueux alors que la Salle Max Le Verrier expose en point de lumière central de la pièce son œuvre art déco « Clarté »… Les deux salles à manger privées permettent à des groupes de se retrouver dans un cadre privilégié, en petit comité (de 10 à 19 personnes) ; enfin, le Jardin Hervé Di Rosa, qui se réserve de jour ou de nuit, est une échappée divine dans l’établissement. Au son de l’eau des fontaines et bercé d’ombre généreuse durant les mois chauds, cet espace est une invitation à la paresse et à la douceur de vivre.

Mais revenons à la gastronomie, car finalement c’est de cela dont il s’agit ! Dans les 1000m2 que compte le lieu, les choses se voient en beau, en bon et en grand. L’établissement possède d’ailleurs le plus grand plateau de fromages au monde que l’on puisse trouver dans un restaurant ! Un record qui a été officialisé par le Guinness World Records. Des plats classiques, emblématiques de la cuisine française – celle qu’Escoffier aimait tant et qui fait dorénavant la fierté des restaurateurs – y sont servis et il est possible de les déguster à volonté, puisque tel est le concept. Homard à l’américaine, caille farcie au foie gras, magret de canard, aile de raie aux câpres, turbot sauvage entier rôti, escargots de Bourgogne, os à moelle à la fleur de sel… On y propose une farandole de hors-d’œuvre, de plats, de fromages et de desserts pour satisfaire tous les amateurs de cuisine traditionnelle et de service impeccable sur des tables dressées avec grand soin.

     

Les Grands Buffets
  • Giratoire de la Liberté, 11100 Narbonne
  • 04 68 42 20 01 / lesgrandsbuffets.com
  • ouvert 365 jours/an, tous les jours de 12h00 à 13h30 et de 19h15 à 21h15
  • menu buffet à volonté à 62.90€ / moitié prix de 6 à 10 ans gratuit pour les – de 6 ans

 

 

Narbonne : Y dormir

C Boutique Hôtel

Oasis de calme

En plein cœur de la ville se trouve ce charmant hôtel de 10 chambres agréables, certaines pouvant accueillir jusqu’à 4 personnes. L’une d’entre elles possède même un petit jardin et son entrée privée. Cécile et Chris les propriétaires, ont eu à cœur de choisir une palette contemporaine et soignée pour leur établissement, et ainsi offrir un univers relaxant et des chambres à la décoration raffinée et délicate. Le petit-déjeuner (mention spéciale aux confitures faites maison et au miel de la région) peut être servi en chambre ou en salle pour 14€.

Sérénité toujours avec l’espace bien-être qui, au sein même de l’hôtel, permet de se délasser dans le sauna ou de choisir parmi la vaste gamme de massages. Sur réservation, un parking est par ailleurs à disposition des clients (il possède une borne de recharge électrique).

     

C Boutique Hôtel

 

 

Le Nubian

Une nuit insolite

Énorme coup de cœur pour cet hébergement insolite qui allie charme, chic et clapotis !

C’est sur Le Nubian, un bateau – classé au National Historic Ships du Royaume-Uni – que vous passerez la nuit, et quelle nuit !

Avec ses deux cabines (accueillant jusqu’à 4 personnes), ses ponts en lattes de bois et ses 13 mètres de long, vous vous sentirez pousser des ailes d’albatros – que dis-je ? des nageoires fendant les océans ! – même si… Vous resterez à quai ! Car le bateau est amarré sur les bords de la Robine, en plein centre de Narbonne. Clim, wifi, jolie déco, pièce de vie, kitchenette équipée et petit-déj livré chaque matin vous enveloppent d’un confort douillet pour passer une ou plusieurs nuits mémorables.

 

     

Le Nubian
  • Quai d’Alsace, Canal de la Robine, 11100 Narbonne
  • 06 37 05 32 10 / nubian.fr
  • À partir de 179€ la nuit pour 4 personnes

 

 

Narbonne : Y faire ses emplettes

Carole Chiotasso

Ses créations sont des bijoux !

Après des études et des années de pratique en architecture, Carole Chiotasso s’est dirigée vers la réalisation de bijoux en métal. Argent, laiton et or sont ses matières de prédilection. Avec son œil d’artiste aussi affuté que son crayon, elle dessine et crée des bijoux uniques et originaux pour sa clientèle narbonnaise. Ses collections – boucles d’oreilles, bagues, bracelets et colliers – sont d’inspiration méditerranéenne et essentiellement destinées aux femmes, bien que quelques pièces soient produites pour ces messieurs. Carole Chiotasso a à cœur de façonner ses bijoux avec des valeurs qui lui sont chères. C’est pourquoi l’or qu’elle utilise est certifié Fairminded, un label assurant une extraction de ce métal de façon responsable, garantissant des conditions de travail respectables aux ouvriers des mines et promettant un minimum d’impact sur le territoire où l’or est prélevé.

 

Carole Chiotasso

 

 

Mr Pâte à Choux

Le chouchou des fins gourmets

On ne va pas bouder notre plaisir… Les productions de cette récente adresse – Mr Pâte à Choux – font véritablement l’unanimité : c’est absolument délicieux ! Avec une recette bête comme chou, mais dont il faut maîtriser la technique, Maxime Viven a ouvert, dans sa ville natale, sa pâtisserie spécialisée dans la pâte à choux.

C’est au 51 boulevard du Général de Gaulle qu’il officie désormais derrière ses fourneaux pour créer des douceurs délicates aux recettes novatrices : choux crémeux au citron et meringue italienne, éclair ganache au chocolat noir Valrhona 62 %, mini chou garni de crémeux mandarine ou de praliné cacahuète. Et puisque le jeune prodige ne s’est fixé aucune limite, il présente également des choux salés… un régal !

Il vous accueille pour faire vos achats, mais il est aussi possible de déguster sur place puisqu’il a couplé sa boutique avec un salon de thé qui propose même des formules déjeuner. Êtes-vous prêts à saliver de plaisir ? Éclair chantilly roquefort, compote de pommes et noix ; éclair d’houmous, tomate confite et poivrons grillés ou bien garni de saumon avocat, sésame noir et zeste de citron font partie de sa carte bien fournie. Avis aux gourmands !

     

Mr Pâte à Choux
  • 51 bd Général de Gaulle, 11100 Narbonne
  • 06 35 58 85 06 / Insta @mrpateachoux
  • ouvert du lundi au samedi (fermé le mardi) de 07:30 à 19:00 et le dimanche de 07:30 à 12:00

 

 

Narbonne : S’y amuser

Chasses au trésor

Pour les pitchouns !

Avouons-le, les visites ont souvent le don d’ennuyer prodigieusement les enfants. Surtout quand il s’agit de tourisme culturel à tendance historique. Pour les inciter à s’y intéresser et surtout pour faire en sorte qu’ils s’amusent, l’Office de Tourisme de la Côte du Midi de Narbonne a mis en place plusieurs animations (sous forme de chasses au trésor) pour les plus jeunes. Excellent moyen ludique de les captiver, ces activités permettent, selon le thème choisi, de parcourir Narbonne (ou ses alentours) et de se plonger dans le passé sans entendre le sempiternel « C’est bientôt fini ? »…

Pour visiter le centre historique, « Le Génie de l’Amphore » est une chasse au trésor qui demande de la réflexion, car il faudra aider Kévinus, un jeune romain, à rejoindre son époque, deux mille ans avant notre ère. Seuls les plus malins trouveront les astuces cachées de-ci de-là pour qu’il rentre chez lui.

« Le trésor du Matagot » propose également de rester dans le cœur de Narbonne. Durant ce jeu d’une heure environ, le but ultime sera de dénicher le secret du chat-sorcier Matagot… Ouvrez les yeux et partez en vadrouille !

Pour les très jeunes (conseillé de la maternelle au CE1/CE2), l’énigme du « Bébé Matagot à l’école des sorciers » sera plus adaptée. Il leur faudra glaner des indices dans la ville pour aider ce petit chaton à se souvenir du nom de ses professeurs afin qu’il puisse faire sa première rentrée.

     

Chasses au trésor
  • Centre de Narbonne / cotedumidi.com
  • Le Génie de l’Amphore : durée 1h30 / 2 km / 16€
  • Le trésor du Matagot : durée 1h / 1,5 km / 13€
  • Bébé Matagot à l’école des sorciers : durée 1h / 1,3 km / 16€

 

 

Salon de l’apéro

Faire honneur à Bacchus

L’apéritif est un moment convivial que les Français chérissent particulièrement. Que ce soit en famille, entre amis ou voisins, il n’est pas rare d’improviser un petit apéro… Occasion de partage simple, il est parfois accompagné de quelques cacahuètes et est surtout une excuse toute trouvée pour papoter lors d’un instant suspendu où seul le plaisir d’être ensemble prévaut. Devant un feu de cheminée, sur une terrasse ou dans un bar, il est devenu une véritable institution !

Les Romains (toujours eux) avaient déjà pour habitude de boire une boisson sucrée avant de se mettre à table, tandis que les Gaulois préféraient un breuvage plus épicé. Quoi qu’il en soit, cette habitude ne date pas d’hier ! D’ailleurs le mot apéritif vient du latin « aperire » qui signifiait ouvrir. Nulle idée d’ouverture d’appétit ici, il s’agissait en réalité d’ouvrir les intestins… pour les purger. Oui, c’est moins glamour…

Mais revenons à l’époque actuelle où l’apéritif – plus communément appelé apéro – est désormais bel et bien un moment agréable et convivial.

Fort de ce constat, un Salon de l’apéro a été créé et se tiendra pour la quatrième année à Narbonne.

Parties de babyfoot ou de pétanque, vente de textiles, bouquins, arts de la table et évidemment dégustations de bières, vins et douceurs à manger seront de la partie.

Des tables mange-debout sont prévues pour siroter et grignoter sur place et ainsi découvrir ce que les 70 exposants ont concocté pour l’occasion. Le vendredi et samedi soir ainsi que le dimanche midi, des animations musicales seront présentes pour mettre encore plus d’ambiance lors de cet évènement déjà très prisé des visiteurs qui s’y ruent pour sa bonne atmosphère et sa chaleureuse simplicité autour d’un verre.

     

Salon de l’apéro
  • 21 > 23 mars 2025 : Parc des expositions, 11100 Narbonne
  • salondelapero.fr
  • 21 mars : 17:00 > 22:30 / 22 mars : 10:00 > 22:30 / 23 mars : 10:00 > 17:00

 

© Textes Delphine Goby O’Brien pour Le Mensuel / Photos DR

 

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