CINÉMA
« La planète des singes : Le nouveau royaume » : Un 10ème volet en réalité « pas que » virtuelle
La planète des singes : Le nouveau royaume de Wes Ball
cinéma / action / aventure / science-fiction
sortie nationale le 08 mai 2024
La planète des singes : Le nouveau royaume, Réalité « pas que » virtuelle
Qui connaît Pierre Boule aujourd’hui ? Peu de gens probablement et pourtant, cet écrivain français (né en 1912 et mort en 1994) est le « père » de La planète des singes, roman édité en 1963 (il est également l’auteur du célèbre Pont de la rivière Kwaï qu’il publia en 1952).
Si l’on avait dit à l’époque à l’écrivain que son roman de science-fiction déchaînerait toujours les passions en 2024 (bien que de son vivant, 5 films tirés de La planète des singes aient vu le jour), il n’y aurait certainement pas cru, lui que rien ne prédisposait à devenir auteur.
Pourtant, c’est bien le 10ème volet de la saga que ce mois de mai s’apprête à accueillir dans les salles obscures. Tourné en majeure partie en Australie dans les emblématiques studios Disney Studios Australia, La planète des singes : Le nouveau royaume est présenté comme un nouveau chapitre de l’épopée, reprenant l’histoire 300 ans après La planète des singes : Suprématie de 2017.
Le film suit un jeune grand singe nommé Noa (incarné par Owen Teague) alors qu’il se lance dans une aventure, porté par un sentiment de liberté et de justice aux côtés d’une jeune humaine nommée Mae (jouée par Freya Allan), après que son village a été incendié par une bande de méchants gorilles. Les singes, qui à l’origine constituaient un seul groupe, se sont en effet, divisés en clans et l’un d’eux veut contrôler les autres, tandis que les humains ont quant à eux reculé vers un mode de vie primitif et soumis.
Sous la direction de Wes Ball, les acteurs incarnant les singes ont tous dû se plier à la technologie des effets numériques et à la magie des écrans verts pour que les expressions de leurs visages et leurs mouvements puissent être captés au plus juste. Pour ce faire, ils ont été affublés de justaucorps connectés et criblés de points lumineux afin que la technologie puisse ensuite agir et créer des images tellement proches du réel qu’il est alors difficile de discerner le vrai du faux. Le réalisateur explique : « J’ai douze caméras autour de nous qui ne sont que des caméras séparées capturant chaque petite nuance de l’acteur (…) et j’ai environ une demi-douzaine à deux douzaines de caméras infrarouges qui se cachent dans le décor (…) ! »
Ainsi, le film est un savant équilibre entre le cinéma traditionnel et les exigences des effets visuels avec intégration d’images de synthèse. Les fans vont littéralement adorer !
© Delphine Goby O’Brien pour Le Mensuel / avril 2024
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