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Interview de Guizmo du groupe Tryo pour Le Mensuel

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Tryo

en interview

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TRYO

Interview de Cyril Célestin alias GUIZMO

 


« On fait notre rôle de « véhicule » par nos chansons

et on laisse aux associations et aux partis politiques le travail qu’ils ont à faire… »

 

Malgré les années qui passent et les succès qui s’accumulent, le groupe Tryo n’a pas changé.
Évolué, certes,
comme tout le monde, mais leur crédo est toujours le même : procurer de la joie chez leurs auditeurs en parlant de ce qui leur tient à coeur. Mais leur dernier album « Ladilafé » avec son titre « Greenwashing », qui évoque une fois n’est pas coutume, l’écologie, n’en est pas pour autant un amoncellement de poncifs poussiéreux mais bel et bien un hymne à l’amour, l’amour des gens et l’amour de cette planète qui nous accueille…


interview_tryoMorgane L. : Le dernier album « Ladilafé » sorti en août dernier est arrivé quatre ans après le précédent…
Cyril Célestin alias Guizmo : En général, on prend notre temps avec Tryo pour pouvoir faire d’autres choses à côté, pour digérer la tournée précédente… On a besoin d’aller chacun s’exprimer un peu ailleurs pour mieux se retrouver et mieux garder l’énergie…

Vous travaillez chacun de votre côté et mettez les sons en « commun » ensuite ?
Oui c’est ça. C’est un peu artisanal. On vient chacun avec des chansons, avec des cahiers, des maquettes faites à la maison, on fait écouter ça aux collègues et on voit ce qu’il se passe et quand ça sent l’enthousiasme, on porte ça sur le disque. C’est ça la technique ! (rires)

« Ladilafé » signifie lancer la rumeur, les ragots mais ça a pour vous un tout autre sens non ?
Oui, pour nous c’est plus une dédicace à une amie qui s’appelle Patricia Bonnetaud… Elle nous a signé dans les débuts de Tryo en 1999 et nous a accompagné durant de nombreuses années. Elle nous a appris beaucoup de choses dans le métier de la musique, c’est quelqu’un qui vient du milieu alternatif, qui a supporté de nombreux groupes et qui nous a quitté cette année suite à une très longue maladie. Elle avait monté un label qui s’appelle Ladilafé. On a eu la chance qu’elle puisse écouter les morceaux et valider l’album juste avant de nous quitter. On a donc appelé l’album « Ladilafé » avec son accord pour la garder avec nous et l’emmener encore faire un bon bout de chemin à travers notre musique…

Au delà de cet hommage c’est aussi un message d’espoir pour les malades et leurs proches ?
Oui bien sûr. C’est une chanson qui, au final, est assez ouverte, optimiste, qui parle du besoin d’être entouré quand ça ne va pas, d’être là avec les gens qu’on aime dans les moments difficiles. C’est une chanson qui parle du combat pour la vie et de l’amour de la vie. Il y a un côté très optimiste même si l’histoire finit mal…

L’album est un peu différent des précédents, plus énergique parce que vous pensiez à la scène ensuite ?
C’est vrai qu’il y a un peu de ça. Inconsciemment il y avait sûrement l’envie d’aller le jouer sur scène après. On a décidé d’avoir des titres dansants et d’aller vers le festif. Cela a pas mal contribué au choix des titres de l’album. C’était un peu voulu, tout à fait.

A quoi peut-on justement s’attendre sur scène ?
Sans tout dévoiler ? (rires) Déjà on part avec DJ Shalom qui s’appelle Catman maintenant et qui va nous accompagner. Il est bassiste, claviers, batteur et DJ. On a travaillé pas mal de choses qui vont nous permettre d’aller vers son univers. Et nous aurons aussi un jeune violoniste, Benjamin, au violon, à la guitare et à la basse. Ce sera entre ciel et terre…

Vous êtes engagés politiquement mais après plus de 15 ans de carrière, vous êtes plus assagis ou plus virulents ?
C’est une bonne question ! Je pense qu’on essaye encore de combattre pour rester jeunes et fougueux. J’ai l’impression que le plus dur est derrière nous. Tant qu’on aura des choses à chanter et un public pour venir nous voir, on continuera, il n’y a pas de raisons. Peut-être qu’on s’assagit dans la manière d’écrire. Peut être aussi que d’être des parents aujourd’hui pour la plupart d’entrenous fait qu’on a un regard qui change sur le monde et sur l’avenir mais on reste dans l’esprit de la fête même si les chansons souvent sont « engagées ».



Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel


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