« Indiana Jones 5, le Cadran de la Destinée » ou la révérence d’un aventurier au grand cœur

« Indiana Jones 5, Le cadran de la destinée »

cinéma / aventure / famille

• sortie nationale > 28 juin 2023
• De James Mangold
• Avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen

« Indiana Jones 5, Le cadran de la destinée » : Au revoir Mister Indi/Ford

« Les histoires d’amour finissent mal… en général » Mais qu’en est-il des histoires d’aventures ? Parce que oui, c’est bien à la fin des prouesses du légendaire Indiana Jones que nous assistons dans le cinquième et dernier opus de la saga Indiana Jones, Le Cadran de la destinée, en salle à partir du 28 juin 2023. 

Alors qu’il s’apprête à prendre une retraite bien méritée et quitter son poste de professeur archéologue/aventurier, Indiana reçoit la visite d’Helena Shaw, sa filleule, venue « récupérer » le cadran d’Archimède – un objet rare capable de localiser les fissures temporelles – que son père aurait confié à Jones. En fait de le récupérer, Helena subtilise le cadran afin de le revendre. C’est ainsi parti pour une course-poursuite dans laquelle s’immisce un troisième larron : l’ex-nazi Jürgen Voller (ancien ennemi d’Indi), lui aussi très intéressé par cet objet qui lui permettrait de modifier le cours de l’histoire.

Voilà pour le pitch, très imbibé de l’univers d’Indiana Jones. Présenté hors compétition lors du dernier Festival de Cannes, Le Cadran de la destinée est très attendu par le grand public. D’une part parce qu’il s’agit bien de la fin d’Indiana Jones (en tous cas avec Harisson Ford dans le rôle du héros car quelques rumeurs circulent, d’autant que le personnage d’Helena Shaw interprété par Phoebe Waller-Bridge résonne comme une successeure très crédible…). D’autre part parce que la saga est dans le cœur d’un nombre considérable de cinéphiles depuis 1981 et a su traverser les générations avec le label « film culte ». Et, enfin, parce qu’une franche curiosité s’empare des spectateurs quant au tournage des scènes d’actions jouées par un acteur qui a fêté ses 80 printemps ! Au vu des critiques enthousiastes, il semblerait que le pari soit franchement réussi alors même que Steven Speilberg – le réalisateur des 4 premiers épisodes – a cédé sa place à James Mangold.

Sans faire du Speilberg réchauffé, le nouveau patron aux manettes de la grande saga a su se glisser dans une esthétique « indianesque » tout en apposant sa propre patte et en saupoudrant le tout d’une douce nostalgie afin de donner l’occasion à Jones de tirer sa révérence avec panache… quoi de plus normal pour l’homme au fameux Fedora (modèle du chapeau qui ne le quitte jamais) ?

© Claire Thiebaut pour Le Mensuel / Photo DR / Le Mensuel n°443 / juin 2023

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