INTERVIEW
Interview de Rod Janois 1789 les amants de la bastille
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Rod J anois 1789 … en interview
Rod JANOIS
Dans le rôle de Camille Desmoulins dans « 1789, Les Amants de la Bastille »
« C’est un peu un rêve de gamin… Je n’ai pas hésité une seule seconde, c’est une grande chance ! »
C’était en juin dernier, avant même que les premières répétitions aient eu lieu, que nous avons eu la plaisir de rencontrer plusieurs membres de la troupe (dont Rod Janois) du nouveau spectacle de Dove Attia et Albert Cohen, « 1789, Les Amants de la Bastille ». Un spectacle qui, à l’affiche du Palais des Sports de Paris depuis quelques jours à peine, s’annonce déjà comme étant l’évènement scénique de la rentrée !
Comment t’es-tu retrouvé dans l’aventure ?
Rod Janois : J’ai rencontré Dove Attia il y a sept ans, je composais des chansons et j’ai eu la chance qu’il en choisisse deux pour son spectacle « Le Roi Soleil ». J’ai ensuite participé à toute la bande-son de « Mozart » avec ceux qui forment notre « bande des cinq », Jean-Pierre, William, Dove et Olivier Schultheis. À chaque fois qu’on travaille ensemble, je pose la voix sur les maquettes pour que les chanteurs puissent les écouter pendant les castings. Sur « 1789 » on a refait pareil, on a composé tous ensemble et il se trouve que sur le rôle de Camille Desmoulins, mon physique et ma voix correspondaient.
Dans une aventure comme celle-ci ce n’est pas qu’une question de voix, le physique doit coller avec le personnage puisqu’on mélange la comédie au chant. Dove m’a téléphoné l’année dernière en me disant « J’ai fait un rêve, je te vois sur scène »… et je suis là !Qu’a de plus « 1789, les amants de la Bastille » ?
Comme dans « Mozart », « Le Roi Soleil » ou « Les Dix Commandements », on parle d’une grande époque. En un an, on a chamboulé l’histoire de la planète avec les nouvelles Lois qui sont toujours d’actualité. Sinon, quoi de nouveau ? Giuliano, entre autres… Je ne peux pas en dire trop mais c’est notre metteur en scène et chorégraphe… Il a apporté une nouveauté dans la bande-son. Elle est différente de d’habitude, on a quelque chose d’encore plus moderne qui mélange de l’électro avec de la pop. Le dernier single, interprété par Nathalia le prouve bien, « Je veux le Monde » c’est quelque chose qui pourrait presque passer en boîte de nuit !En quoi ressembles-tu à ton personnage ?
Camille Desmoulins a été surnommé « la plume de la Révolution », ce n’était pas un homme qui allait se battre et qui voulait le sang, c’était un homme qui souhaitait changer les choses avec sa plume. Il a écrit pour dénoncer les abus des puissants, des monarques, mais il ne voulait certainement pas le sang. Mais peut-on faire les Révolutions sans les guerres, je ne sais pas… Entre lui et moi, il existe des liens amusants comme avoir fait du Droit… Je n’en ai pas fait pas très longtemps mais j’en ai fait ! (rires) Après c’est difficile de se définir soi-même… Dove voit une ressemblance dans ma façon de m’emporter contre l’injustice… Et le metteur en scène voulait qu’on y mette de nous-mêmes. On va jouer des personnages historiques mais on va les jouer à notre façon comme si ça se passait en 2012. Je pense que quand je mettrai la tenue et que les décors seront en place, je basculerai. Quand on se déguise on devient quelqu’un d’autre, ça va nous aider…En cette période de crise, le thème de ce spectacle agit un peu comme un miroir…
Dove y a pensé il y a trois ans et il se trouve qu’aujourd’hui effectivement notre société est en manque cruel d’idéalisme, de rêves et d’objectifs. Maintenant est ce que ce spectacle va changer des choses, je n’en sais rien, mais on va aborder toute cette période que l’on pourrait un peu calquer sur 2012… Les gens sentent de plus en plus que le fossé se creuse entre des gens très puissants, des gens moins puissants, des riches, des moins riches, et en ce sens on est en plein dans l’actualité. C’est l’amour fou entre une Noble et un paysan, c’est l’opposition entre les femmes et les hommes avec la femme qui est en train de prendre de plus en plus de place dans ce monde. Il y a plein de similitudes avec aujourd’hui. Mais on n’a pas la prétention de changer la face du monde. On espère plutôt faire rire les gens, les faire pleurer et peut-être aussi, un peu, les faire rêver. On va voir… (rires)
Rod Janois : J’ai rencontré Dove Attia il y a sept ans, je composais des chansons et j’ai eu la chance qu’il en choisisse deux pour son spectacle « Le Roi Soleil ». J’ai ensuite participé à toute la bande-son de « Mozart » avec ceux qui forment notre « bande des cinq », Jean-Pierre, William, Dove et Olivier Schultheis. À chaque fois qu’on travaille ensemble, je pose la voix sur les maquettes pour que les chanteurs puissent les écouter pendant les castings. Sur « 1789 » on a refait pareil, on a composé tous ensemble et il se trouve que sur le rôle de Camille Desmoulins, mon physique et ma voix correspondaient.
Dans une aventure comme celle-ci ce n’est pas qu’une question de voix, le physique doit coller avec le personnage puisqu’on mélange la comédie au chant. Dove m’a téléphoné l’année dernière en me disant « J’ai fait un rêve, je te vois sur scène »… et je suis là !Qu’a de plus « 1789, les amants de la Bastille » ?
Comme dans « Mozart », « Le Roi Soleil » ou « Les Dix Commandements », on parle d’une grande époque. En un an, on a chamboulé l’histoire de la planète avec les nouvelles Lois qui sont toujours d’actualité. Sinon, quoi de nouveau ? Giuliano, entre autres… Je ne peux pas en dire trop mais c’est notre metteur en scène et chorégraphe… Il a apporté une nouveauté dans la bande-son. Elle est différente de d’habitude, on a quelque chose d’encore plus moderne qui mélange de l’électro avec de la pop. Le dernier single, interprété par Nathalia le prouve bien, « Je veux le Monde » c’est quelque chose qui pourrait presque passer en boîte de nuit !En quoi ressembles-tu à ton personnage ?
Camille Desmoulins a été surnommé « la plume de la Révolution », ce n’était pas un homme qui allait se battre et qui voulait le sang, c’était un homme qui souhaitait changer les choses avec sa plume. Il a écrit pour dénoncer les abus des puissants, des monarques, mais il ne voulait certainement pas le sang. Mais peut-on faire les Révolutions sans les guerres, je ne sais pas… Entre lui et moi, il existe des liens amusants comme avoir fait du Droit… Je n’en ai pas fait pas très longtemps mais j’en ai fait ! (rires) Après c’est difficile de se définir soi-même… Dove voit une ressemblance dans ma façon de m’emporter contre l’injustice… Et le metteur en scène voulait qu’on y mette de nous-mêmes. On va jouer des personnages historiques mais on va les jouer à notre façon comme si ça se passait en 2012. Je pense que quand je mettrai la tenue et que les décors seront en place, je basculerai. Quand on se déguise on devient quelqu’un d’autre, ça va nous aider…En cette période de crise, le thème de ce spectacle agit un peu comme un miroir…
Dove y a pensé il y a trois ans et il se trouve qu’aujourd’hui effectivement notre société est en manque cruel d’idéalisme, de rêves et d’objectifs. Maintenant est ce que ce spectacle va changer des choses, je n’en sais rien, mais on va aborder toute cette période que l’on pourrait un peu calquer sur 2012… Les gens sentent de plus en plus que le fossé se creuse entre des gens très puissants, des gens moins puissants, des riches, des moins riches, et en ce sens on est en plein dans l’actualité. C’est l’amour fou entre une Noble et un paysan, c’est l’opposition entre les femmes et les hommes avec la femme qui est en train de prendre de plus en plus de place dans ce monde. Il y a plein de similitudes avec aujourd’hui. Mais on n’a pas la prétention de changer la face du monde. On espère plutôt faire rire les gens, les faire pleurer et peut-être aussi, un peu, les faire rêver. On va voir… (rires)
Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
Montage vidéo par Aurélien Didelot
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