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Shaka Ponk Frah Interview
FRAH
Shaka Ponk
Crazy Week !!! Édition 2012
« Le concert en lui-même, c’est la récréation et il nous permet de nous lâcher un peu… »
C’est quelques heures avant qu’il ne se jette corps et âme dans une foule déchaînée, que Frah, le leader du désormais fameux groupe Shaka Ponk, s’est prêté au jeu de l’interview pour la seconde fois. Et malgré le succès colossal dont le groupe des six a été subitement frappé, il est agréable de voir qu’ils n’ont pas changé et que leur première obsession est toujours la même, la création…
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Morgane L : Comment ça va depuis notre rencontre au Midem en janvier dernier ?
Qu’est-ce que le Midem vous a apporté ?
Depuis quelques mois, le rythme est très soutenu ?
On fait ça la journée et pour s’y coller, on a un bus équipé avec un énorme bordel d’ordinateurs (et de chaussettes !) qui trainent (rires) pour pouvoir bosser ! C’est même plutôt ça qui est fatigant, le concert en lui-même, c’est la récréation et il nous permet de nous lâcher un peu…
La création est donc toujours au coeur du projet ?
À six, on arrive toujours à se mettre d’accord ?
Bientôt dix ans d’existence et un succès tardif en France…
Oui, on commence à avoir des « théories » là-dessus. Déjà, on partait d’une idée assez vague, d’un concept avec des images, qui n’était pas assez vendeur pour les médias et les maisons de disques en France qui ne comprenaient pas trop le truc. Donc on s’est éloigné un peu en partant à Berlin pour trouver l’inspiration et se mettre en danger. Et finalement, le fait d’être là-bas a créé une sorte de curiosité chez les médias, à tel point que quand on est repassé par la France pour faire une mini tournée, tout le monde s’est rué sur nous ! Certains ne savaient même pas qu’on était français ! (rires)
Ensuite, ça s’est confirmé à force de travail, de tournées, de créations, d’images sur le net, de la Monkey TV… En étant très productifs sur internet, ça a fédéré pas mal de gens et ça nous a permis il y a quelques mois déjà de remplir, pour la première fois, un Zénith ! De là, les médias se sont intéressés au groupe, les radios ont commencé à passer nos titres et ça a fait boule de neige !
Ça a changé votre façon de travailler ?
Non… Ce qui change, c’est ce qu’on fait là, c’est-à-dire de pouvoir en parler mais ce qui ne change pas, c’est qu’on passe toujours 90% de notre temps derrière des ordis à essayer de faire marcher des logiciels et à pirater des sites pour choper des plugins ! Le seul truc qu’on voit évoluer, c’est que les salles sont de plus en plus grandes…
Montage vidéo par Aurélien Didelot Retour aux interviews
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