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Le Mensuel d’avril sous le signe de la fidélité

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actu / edito / n°430

Le magazine Le Mensuel d’avril 2022 est disponible en version papier et à lire ici ! • Prochaine parution le 28 avril 2022


Les apparences

Le choix d’une couverture n’est jamais anodin puisque c’est en grande partie sur elle que l’on mise pour que vous, lecteurs, vous ayez envie de faire ce que vous êtes (peut-être) en train de faire en ce moment-même : vous saisir du magazine et le feuilleter ! On ne va donc pas se mentir, on s’appuie généralement sur la notoriété d’un artiste, sur son actualité, sur la qualité et la beauté de son portrait mais puisque, bien souvent, les comédiens, humoristes, chanteurs ou musiciens qui jalonnent nos pages rivalisent d’attrait, force est, à un moment, de trancher… 

La grâce d’Imany, le nom de Kyle Eastwood, le sourire de Gus ou la dense carrière de Daniel Auteuil méritaient tout autant que Jérémy Ferrari de figurer en première page ce mois-ci. C’est là qu’est entrée en ligne de compte notre partiale subjectivité fortement influencée par la relation qui s’est tissée avec cet artiste cette dernière dizaine d’années. 

Car depuis la toute première rencontre de ce jeune humoriste qui était à deux doigts d’abandonner ses rêves de scène avant que l’émission On n’demande qu’à en rire lui offre la visibilité nécessaire pour qu’explose sa carrière, nous n’avons eu de cesse de suivre son ascension et lui – contrairement à d’autres qui se détournent parfois de la presse qui leur était si utile à leurs débuts -, n’a cessé de continuer à jouer le jeu. Et c’est au fil de ces entretiens que d’année en année, on l’a vu évoluer, se façonner, afficher continuellement complet des mois à l’avance et faire se lever des milliers de personnes chaque soir.

On pensait bien le connaître… Et on a assisté à son dernier spectacle Anesthésie générale avant d’échanger avec lui sur le sujet… Un choc, une claque, des crises de rire évidemment mais aussi une subite envie de pleurer… Pleurer de bonheur de le voir ainsi acclamé mais aussi de honte de ne jamais, pendant tout ce temps, s’être réellement aperçu des maux qui le rongeaient. Un artiste jeune, beau, talentueux et qui, de surcroît, cartonne n’éveille aucun soupçon, il ne peut qu’aller bien. Et si Anesthésie générale est son spectacle le plus abouti, le plus puissant et le mieux joué, c’est sans nul doute parce que pour la première fois, il est celui dans lequel Jérémy Ferrari joue finalement le moins à être quelqu’un…

Morgane Las Dit Peisson

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