COUPS DE COEUR

« 20 000 lieues sous les mers » : La Comédie-Française dans une création visuelle étonnante

By  | 

20 000 lieues sous les mers de Christian Hecq & Valérie Lesort

théâtre / comédie burlesque

 


Votre évènement n'apparaît pas dans l'agenda de notre appli ?

Soumettez-le nous GRATUITEMENT ici !


 

 

20 000 lieues sous les mers : Immersion théâtrale

Qui a dit que la mise en scène au théâtre avait ses limites ? Certainement pas Christian Hecq et Valérie Lesort, qui se sont emparés du chef d’œuvre de Jules Verne, 20 000 lieues sous les mers, une histoire d’aventures romanesques à souhait et dont le décor – imposant – fait entièrement partie de l’histoire. Il a donc fallu recréer le mythique sous-marin Le Nautilus de l’emblématique capitaine Nemo, l’immerger dans un océan rempli de créatures nautiques toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Le tout se fait sans effets spéciaux, à la force de la folle créativité que permet le théâtre et qu’ont les comédiens de la Comédie-Française. Immersion (sous-marine) garantie, pour petits et grands, à partir de 7 ans. 

 

 

Dans cette version théâtrale de 20 000 lieues sous les mers, on retrouve bien évidemment les héros du roman du XIXème siècle : le capitaine Nemo donc qui recueille d’abord les naufragés – le scientifique Aronax, son domestique Conseil et le harponneur Ned Land – avant de les retenir prisonniers dans son sous-marin immergé en eaux profondes. Mais on découvre aussi de nouveaux protagonistes : la faune sous-marine se veut plus vivante que jamais. Et c’est peu dire : le metteur en scène Christian Hecq et la plasticienne Valérie Lesort, à la manœuvre de cette adaptation, ont confié le rôle des poissons, méduses et autres poulpes à des comédiens marionnettistes. Ainsi animés, ils en deviennent de véritables personnages de la pièce, qui s’adjugent parfois même la scène tout entière pour livrer de splendides ballets oniriques de couleurs et de lumières tels qu’on pourrait en découvrir lors d’une véritable plongée sous-marine.

Créée et jouée pour la première fois en 2015, la pièce avait reçu l’année suivante le Molière de la création visuelle, récompensant ces extraordinaires mises en scène et décors. Une distinction parfaitement méritée qui fait de cette création un véritable bijou d’émerveillement à découvrir en mars à Draguignan, Toulon et Nice.

© Claire Thiebaut pour Le Mensuel / Photo DR / mars 2024 

↵ Retour vers la rubrique « théâtre »

 

 

You must be logged in to post a comment Login